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PSA : la dernière voiture est sortie de la chaîne d'Aulnay, la direction pourrait vendre sa filiale bancaire
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Sortie de route

La dernière voiture produite à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois est sortie de la chaîne de montage vendredi. La direction réfléchirait à se séparer de sa filiale bancaire, selon BFM TV.

Fin de route pour l'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La dernière voiture fabriquée sur le site, une Citroën C3, est sortie de la chaîne de montage tôt vendredi matin. Un événement "symbolique", comme le relève le syndicat maison SIA dans un tract distribué aux ouvriers à l'ouverture des grilles : "ça fait des mois qu'on ne fait plus de production. Cette voiture est le symbole de notre savoir-faire".

La fermeture de l'usine d'Aulnay, ouverte en 1973, est programmée à 2014. C'est l'une des mesures du plan de restructuration lancé par le constructeur automobile visant à supprimer 11 200 emplois en deux ans pour faire face à la chute des ventes en Europe. Un plan que François Hollande avait dans un premier temps jugé inacceptable, rappelle l'AFP. La direction affirme que près de 2 700 employés du site "sont reclassés ou en cours de reclassement". La CGT affirme que 700 seulement ont été reclassés. Sur les 1 500 salariés qui devaient rejoindre le site de Poissy (Yvelines), seuls 400 l'ont effectivement fait, note France Info.

Sur les autres sites français du groupe, les syndicats ont signé jeudi un accord de compétitivité appelé "nouveau contrat social". Celui-ci vise à maintenir l'activité sur les cinq sites pendant deux ans en échange de concessions de la part des employés : gel des augmentations en 2014, modération des primes, plus grande flexibilité dans l'organisation du travail et la mobilité. Sachant que PSA ne promet pas de conserver tous ses salariés, rappelait Libération mercredi.

Par ailleurs, PSA réfléchirait à se séparer de la moitié de sa filiale bancaire, affirme BFM TV, tandis que le scénario d'une prise de participation de l'industriel chinois DongFeng passerait au second plan. L'opération permettrait au constructeur de renflouer ses caisses à hauteur de 1,5 milliard d'euros.

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