A qui la faute ?
Profanation d'un cimetière juif : la faute au FN selon Cambadélis
Le premier secrétaire du parti socialiste a pointé la responsabilité de l'extrême-droite dans la profanation du cimetière juif de Sarre-Union.
Sarre-Union, petite commune d'à peine 3 000 habitants dans le Bas-Rhin, a connu la stupeur. Le week-end dernier, les autorités découvraient la profanation de son cimetière juif. Tombes renversées, caveaux ouverts, le monument aux déportés endommagé, cinq jeunes mineurs ont été mis en examen pour ces faits.
Si l'incompréhension a prédominé jusqu'alors, voilà l'heure de la polémique. Déjà lundi, le député PS du Bas-Rhin, Philippe Biès, avait fait un lien entre ces événements et le vote FN. Sur son compte Twitter, l'élu avait appelé à la "vigilance" après les 41% de vote FN lors des dernières élections municipales à Sarre-Union.
C'est sans doute une coïncidence mais le #FN a fait près de 41% aux dernières municipales à #SarreUnion#vigilance#dnainfos
— BIES Philippe (@PhilippeBIES) 15 Février 2015
Dimanche, c'est au tour de Jean-Christophe Cambadélis, le patron des socialistes, de reprendre cette théorie. Dans l'émission Le Supplément, sur Canal +, le premier secrétaire du PS assure que le score du Front national dans cette région "n'est pas indifférent à ce qui a dû se passer dans les familles". Parlant d'"acharnement, le côté inhumain" de ces faits. "Il faut bien comprendre qu'à partir du moment où l'on stigmatise tel ou tel dans la vie, dans la société, eh bien, ça se termine comme ça", surenchérit Jean-Christophe Cambadélis.
Florian Philippot n'a pas tardé à répondre. Sur son compte Twitter, le numéro 2 du Front national a accusé les "antifas d'extrême-gauche" dont l'un des auteurs présumés de la profanation du cimetière juif se serait revendiqué.
@jccambadelis Dites cela à vos copains antifas d'extrême gauche qui ont été identifiés comme les profanateurs. #ArroseurArrosé
— Florian Philippot (@f_philippot) 22 Février 2015
Avant de s'attaquer directement au patron du PS.
Le PS devrait tenter un jour de mettre à sa tête quelqu'un qui ne soit pas un repris de justice.Pour voir si le niveau remonte un peu,ou pas
— Florian Philippot (@f_philippot) 22 Février 2015
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !