Procès des sondages de l'Elysée : Nicolas Sarkozy juge sa convocation "inconstitutionnelle" et refuse de répondre aux questions du juge<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy lors d'une de ses convocations devant le tribunal.
Nicolas Sarkozy lors d'une de ses convocations devant le tribunal.
©Bertrand GUAY / AFP

Justice

Nicolas Sarkozy a refusé de répondre aux questions du président du tribunal lors de son audition. Entendu comme témoin dans le procès des sondages de l'Elysée, l'ancien président a estimé qu'en répondant, il dérogerait "au principe de séparation des pouvoirs", faisant valoir l'immunité qui couvre la fonction présidentielle. L'ancien président de la République, protégé par l'immunité pénale, ne peut pas être poursuivi dans l'affaire des sondages de l'Elysée.

Jamais un ancien président de la République n'avait été contraint par la justice à témoigner dans une affaire dans laquelle il est cité. Nicolas Sarkozy, protégé par l'immunité pénale, ne peut pas être poursuivi dans l'affaire des sondages de l'Elysée. Néanmoins les juges ont décidé que son témoignage était primordial pour "la manifestation de la vérité", ce mardi 2 novembre. 
Entendu comme témoin dans le procès des sondages de l'Elysée, Nicolas Sarkozy a estimé qu'en répondant, il dérogerait "au principe de séparation des pouvoirs", faisant valoir l'immunité qui couvre la fonction présidentielle.
Selon des informations du Figaro, l'ancien chef de l'Etat aurait montré son refus de reprendre la parole.
Convoqué comme témoin au procès des sondages de l'Elysée à la demande de l'association Anticor, il avait d'abord fait savoir qu'il ne se rendrait pas à l'audience, avant d'y être finalement contraint par le tribunal. 
Ce mardi 2 novembre, Nicolas Sarkozy s'est présenté devant le juge mais a exprimé vivement sa colère, jugeant que sa convocation était "parfaitement inconstitutionnelle" et, "surtout", "totalement disproportionnée".
Avant de répondre aux questions du juge, Nicolas Sarkozy a sollicité la parole. Il a fait savoir au tribunal qu'au nom de l'immunité présidentielle, il estimait que ce serait "bafouer l'esprit et la lettre de la Constitution" que de commencer à répondre "au quart du dixième des questions" du tribunal. "Ou alors, on entre dans le gouvernement des juges", selon Nicolas Sarkozy. 
L'ancien chef de l'Etat a ensuite expliqué avoir "beaucoup réfléchi" avant de se rendre au tribunal de son plein gré, sans l'intervention de la force publique, et déclaré avoir refusé "l'escalade".
Le Figaro

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