Primaire : Nicolas Sarkozy accuse de "parjures" ceux qui font appel aux électeurs de gauche

La primaire est déjà jouée. Ou presque. Elle se jouera sur la participation. Si Nicolas Sarkozy parvient à mobiliser le cœur des Républicains, sans trop élargir cette base, il l'emportera. Si Alain Juppé arrive à convaincre les centristes et les déçus de la gauche de le rejoindre, il sera vainqueur. L'enjeu est donc là et à un mois de la primaire, Nicolas Sarkozy ne retient pas ses coups. Lundi soir en Alsace, il a accusé à demi-mot le clan Juppé d'encourager le parjure. "Je ne suis pas candidat à la primaire de la droite, du centre et de la gauche" a-t-il lancé.

"Où est la loyauté, quand on appelle des électeurs de gauche à voter, à signer, parjures, un papier dans lequel ils s'engageraient à partager les valeurs de la droite ?" tranche l'ancien président. "Quand on appelle à voter des électeurs de gauche, on se prépare à des arrangements, à mélanger un peu de gauche et un peu de droite, c'est alors qu'on n'a rien compris à la gravité des défis qui s'imposent à la France."