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Présidentielle américaine : Donald Trump quasiment assuré d’être le candidat républicain à la Maison Blanche
©Reuters

C'est plié

Après la victoire spectaculaire du milliardaire dans l’Indiana, son principal rival, le sénateur du Texas Ted Cruz, a jeté l'éponge.

Il y a encore quelques mois, personne n’y croyait. C’est pourtant quasiment officiel. Donald Trump devrait être le candidat américain à la Maison-Blanche lors des prochaines élections présidentielles américaines.

Le magnat de l’immobilier a récolté plus de 53% des suffrages lors de la primaire dans l'Indiana. Il pourrait remporter l’ensemble des 57 délégués en jeu. Son principal rival Ted Cruz à annoncé la suspension de sa campagne. Devant ses partisans, le sénateur du Texas a déclaré : "Nous avons donné tout ce que nous avions. Mais les électeurs ont choisi une autre voie et c'est donc avec le coeur lourd mais un optimisme sans limite pour l'avenir à long terme de notre nation que nous suspendons notre campagne."

Si Trump n’a pas encore atteint les 1.237 délégués requis pour l’investiture, le retrait de Ted Cruz lui offre un véritable boulevard. Les neuf primaires restantes, dont les dernières auront lieu le 7 juin, devraient être une formalité. Le seul autre candidat encore en lice, John Kasich, ne s’était pas encore exprimé mardi, mais son conseiller John Weaver, dans un communiqué, a indiqué qu’il resterait en course. Avec 153 délégués, le gouverneur de l’Ohio n'a aucune chance d'obtenir la majorité des délégués et peut seulement parier sur une convention "ouverte" ou "négociée", où aucun candidat n'aurait la majorité requise parmi les délégués. Une hypothèse qui parait désormais fort peu probable.

Moins d’un an après son entrée en campagne, Donald Trump a donc achevé sa prise de contrôle hostile du parti républicain. Il devrait donc se disputer la présidence du pays avec la démocrate Hillary Clinton. Cette dernière a pourtant perdu en Indiana. Les premiers résultats très partiels donnaient l’ancienne secrétaire d’Etat en tête, mais la tendance s’est renversée, et son rival Bernie Sanders l’a finalement emportée. Toutefois, l’avance d’Hillary Clinton est telle (2.179 délégués contre 1.400 pour Bernie Sanders) que les jeux sont, là aussi, quasiment faits.

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