Les Républicains n’ont pas été en mesure de convaincre les Français lors du scrutin présidentiel. Après la défaite de Valérie Pécresse, Eric Ciotti a annoncé qu’il ne votera pas pour Emmanuel Macron pour le second tour.
Alors que Valérie Pécresse a appelé ce dimanche soir à voter pour Emmanuel Macron, après sa lourde défaite dès le premier tour (4,8% selon une estimation Ifop), le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a refusé de suivre cette position. Au regard du fait que « trois-quarts des Français ont exprimé un vote de protestation », Eric Ciotti ne voit pas « à quel titre il donnerait une consigne de vote ».
La « défaite est brutale pour la droite républicaine qui a fondé la Ve République », a estimé l'ex-finaliste du Congrès LR, après les 4,8% obtenus par Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle :
« C'est une claque, une défaite historique pour la droite républicaine, qui a fondé la Ve République, et qui a écrit les plus belles pages de l'histoire de la France ».
Interrogé sur un éventuel appel à voter pour Emmanuel Macron, Eric Ciotti a précisé sa position en réagissant lors de la soirée électorale dans les médias, sur le plateau de TF1 :
« Les Français sont libres, mais personnellement je ne voterai pas pour Emmanuel Macron», a affirmé Eric Ciotti.
Il a notamment assumé les divergences à venir avec certains membres de sa famille politique :
« Il y aura des différences. Mais moi j'ai toujours eu les mêmes positions, la même constance. Mon vote m'appartient, et nous verrons dans les jours qui viennent ce qu'il en sera ».
Il a notamment récusé « ces termes (de barrage) qui sont classiques et que les Français ne supportent plus ».
Valérie Pécresse et Les Républicains auront donc été battus par Eric Zemmour et son mouvement Reconqûete.
Durant cette campagne électorale, la candidate des LR aura été très sévèrement critiquée pour ses prestations lors de ses meetings par les médias, à la manière des critiques qui avaient visées Ségolène Royal lors de sa confrontation avec Nicolas Sarkozy.
L’absence de soutien de Nicolas Sarkozy aura également fragilisé la candidature de Valérie Pécresse ces dernières semaines.
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