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Pour le roi du Maroc, les terroristes qui agissent au nom de l'islam "sont condamnés à l'enfer"
©Reuters

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Mohamed VI a appelé "musulmans, chrétiens et juifs" à "dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes."

Le roi du Maroc, Mohamed VI, a livré samedi lors d'un discours à la nation un message fort contre le terrorisme islamique. "Face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes", a-t-il déclaré.

Le souverain, considéré comme "commandeur des croyants", a condamné "vigoureusement le meurtre d'innocents". Pour lui, le meurtre d'un prêtre "dans l'enceinte d'une église est une folie impardonnable".

S'appuyant sur des sourates et des hadiths, il a expliqué que "les terroristes qui agissent au nom de l'islam (...) sont des individus égarés condamnés à l'enfer pour toujours".

Ces terroristes "instrumentalisent certains jeunes musulmans, plus particulièrement en Europe, et exploitent leur méconnaissance de la langue arabe et de l'islam véridique pour relayer leurs messages erronés et leurs promesses dévoyées", a-t-il accusé. Le souverain a expliqué à plusieurs reprises que la notion de djihad (guerre sainte" n'est "envisageable que par nécessité d'autodéfense, et non pour commettre un meurtre ou une agression".

Face au défi du terrorisme, Mohamed VI a appelé les Marocains à "rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger".

Il a en outre appelé les cinq millions de Marocains résidents à l'étranger à "préserver la bonne réputation qui fait leur notoriété, à s'armer de patience face à cette conjoncture difficile, à s'unir et à être toujours en première ligne parmi les défenseurs de la paix, de la concorde et du vivre-ensemble dans leurs pays de résidence respectifs".

Lu dans le Figaro

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