Pour François Fillon, "Hollande n'a plus rien à dire, plus rien à proposer"<!-- --> | Atlantico.fr
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Sur RMC ce mercredi, l’ancien Premier ministre a également jugé les propositions de Nicolas Sarkozy "très prudentes" et regretté la formule FNPS, "trop réductrice" selon lui.

François Fillon ne veut pas qu'on l'oublie...mais n'oublie pas d'envoyer des piques. Invité de BFMTV et RMC mercredi matin, l'ancien Premier ministre a donné son avis sur plusieurs sujets controversés du moment.

Sur l'entretien de François Hollande face à des lecteurs du Parisien, le député de la Sarthe a estimé que le chef de l'Etat "n'a plus rien à dire, plus rien à proposer". "Je suis extrêmement inquiet. Il ne va rien se passer durant ces deux années et le Front national progresse", a-t-il regretté.

Alors que Nicolas Sarkozy avait dévoilé son programme économique alternatif dans le Figaro lundi dernier, François Fillon a jugé les propositions du président de l'UMP "très prudentes". Le but pour l'âge de la retraite, c'est 65 ans", a-t-il martelé. "Le but pour le temps de travail, c'est 39h dans la fonction publique". Il a aussi estimé que la formule FNPS utlisée par Nicolas Sarkozy était "trop réductrice".

Concernant son exposition médiatique, il a confirmé que ces proposions n'avaient pas forcément l'écho qu'il désirait. "Oui, je rame (il avait prononcé ses mots en marge d'un déplacement en Isère le 25 février selon le JDD, ndlr). Ce que je veux dire, c’est que c’est très difficile aujourd’hui d’attirer l’attention des Français sur des propositions dont chacun sait qu’elles ne pourront être mises en œuvre que dans 2 ans".

"Quand j’ai fait des propositions sur l’éducation il y a 6 mois, je reconnais qu’elles sont passées un peu inaperçu", poursuit-il. "Celles que j’ai faites sur le logement tout d’un coup sont apparues en pleine lumière. Donc je pense qu’il y a un travail de sérieux à faire dans le temps.

Interrogé sur la situation au Moyen-Orient, l'ancien Premier ministre, plaide pour un rétablissement des liens entre la France et la Syrie. "Il faut parler avec toutes les parties, dont Bachar al-Assad", a-t-il estimé. "Mais ma conviction, c'est qu'Assad ne pourra pas rester. Il y a eu trop de sang versé. Et Assad n'a plus d'avenir en Syrie sur le long terme. Aussi nous avons besoin de trouver quelqu'un pour assurer la transition.

lu sur BFMTV

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