Pollution de l'air dans le métro parisien : une association porte plainte contre la RATP pour tromperie aggravée et blessures involontaires<!-- --> | Atlantico.fr
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Capteur de pollution dans la station Chatelet à Paris
Capteur de pollution dans la station Chatelet à Paris
©Photo association Respire

Santé

L'ensemble des usagers des transports en commun parisiens seraient exposés à des risques sanitaires considérables

« La RATP entretient une forme d’omerta sur la pollution de l’air dans le métro. Elle prétend qu’il n’y a pas de problème. Mais il faut dire la vérité aux gens. Le déni de la RATP est une composante essentielle du problème » selon Olivier Blond, directeur de l'association Respire.

Toujours selon Respire : "l’ensemble des usagers des transports en commun parisiens sont exposés à des risques sanitaires considérables. Cependant, la RATP s’abstient délibérément d’alerter les usagers de son réseau sur les risques qu’ils encourent".

L'association donne un exemple : "dans la station Châtelet, les valeurs mesurées par la RATP elle-même dépassent presque tous les jours 50 µg/m3 pour les PM10, soit la valeur d’un pic de pollution en extérieur. Elles ont atteint 109 µg/m3 le 25 novembre 2020 et 480 µg/m3 le 7 janvier 2016.

C’est la raison pour laquelle Respire dépose plainte contre la RATP pour tromperie aggravée et blessures involontaires. Respire a confié à Maître Julia Cancelier, avocate au barreau de Paris, le soin de mener en son nom cette action devant les tribunaux.

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