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La transparence totale ?
Non, merci !
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Dérives

De l'intérêt de laisser planer le mystère autour des hommes politiques.

Halte aux excès de la transparence. C'est à peu près la thèse iconoclaste défendue sur le site de Marianne par le consultant Philippe Guibert, plutôt classé à gauche :

"Avec l’affaire DSK, certains journalistes, Jean Quatremer en tête, se sont vus en effet confirmés leur mission civilisatrice : la vérité de la politique sera désormais ce qu’elle cache, l’action et le discours n’étant que communication coupable, forcément coupable et eux seront là pour nous révéler et dénoncer le misérable secret personnel, au nom du bien et de la salubrité publiques."

Après avoir expliqué que l'ont aurait eu une toute autre vision du général de Gaulle et de Churchill si on en avait su un peu plus sur leurs secrets privés, Philipe Guibert explique sa crainte de voir les hommes politiques sans cesse observés et jugés, au nom de la transparence et d'une obligation de proximité avec le peuple :

"L’exercice d’une autorité comporte nécessairement –pas seulement en politique, une part de feinte, c’est à dire de représentation. Sans ce secret, le politique perd nécessairement son autorité, parce qu’il ne peut conserver sa supériorité et du coup ne mérite plus de nous diriger."

D'après le consultant, ces polémiques privées n'auraient qu'une conséquence : éclipser les vrais sujets d'intérêt général, plus complexes et donc moins intéressants pour le grand public.

Lu sur Marianne

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