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Polémique sur les “Enfants musulmans” à Béziers : Robert Ménard définitivement relaxé
©PASCAL GUYOT / AFP

Dernier recours épuisé

Le Maire de Béziers était poursuivi pour ses déclarations de 2016 dans lesquelles il critiquait la quantité d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville.

C'est une victoire définitive pour Robert Ménard. Mardi 4 juin, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi d'associations contre le racisme suite à la relaxe du maire de Béziers. Sept associations contre le racisme s’étaient constituées partie civile, parmi lesquelles SOS Racisme, la Maison des potes, la Licra, le Mrap et la Ligue des droits de l’Homme après ses déclarations en 2016 dans lesquelles il dénonçait le nombre d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville.

Dans un tweet publié à la rentrée des classes en septembre 2016, il avait déclaré "#rentréedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe". Sur LCI, il avait par la suite poursuivi : "Dans une classe de centre-ville de chez moi, 91% d’enfants musulmans. Evidemment que c’est un problème".

Attaqué pour provocation à la haine et à la discrimination, Robert Ménard avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris en avril 2017 à 2 000 euros d’amende. Un an plus tard, la cour d'appel de Paris était revenue sur cette condamnation, affirmant que pour qu’il y ait délit de "provocation" à la haine, les propos incriminés devaient contenir "une exhortation éventuellement implicite". Elle estimait que ce n'était pas le cas des déclarations de Robert Ménard.

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