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Philippe Martinez : "Nous tiendrons jusqu'au retrait" de la réforme des retraites
©BERTRAND GUAY / POOL / AFP

Jusqu'au boutisme

Dans une interview au JDD, le leader de la CGT estime que "si enlisement il y a, c'est le gouvernement qui l'aura décidé".

Trois jours après la mobilisation de jeudi contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez se félicite de ce "très beau succès" dans une interview au Journal du dimanche.

Alors que la semaine s'annonce tendue sur le plan social, avec une nouvelle journée de manifestation prévue mardi, le leader de la centrale syndicale assure que la balle est "dans le camp du gouvernement". Mercredi, Edouard Philippe doit présenter le projet de loi sur les retraites. Pas suffisant pour Philippe Martinez equi explique que l'exécutif doit "remettre les compteurs à zéro" et appliquer "vraiment l'acte II annoncé par le président de la République" en redémarrant des négociations sans préalable. Opposé au principe même de régime de retraite universel, il assure que les contestataires "tiendron[t] jusqu'au retrait". La CGT souligne le flou qui entoure certains aspects de la réforme comme la "valeur du point" ou la possibilité pour celle-ci de reculer dans le temps. Le syndicat s'oppose aussi à une transition décalée dans le temps selon les régimes. "Je ne veux pas que nos petits-enfants nous disent: 'tu as pu partir à tel âge, mais en contrepartie, tu as sacrifié ma retraite'", déclare Philippe Martinez.

"En 1995, au début de la première manifestation, le Premier ministre Alain ­Juppé avait dit que jamais il ne retirerait son projet. Les choses évoluent vite. Et la colère est grande. Le gouvernement ­devrait être attentif", rappelle-t-il. 

"Les contacts qui avaient été pris ­depuis deux mois dans différentes entreprises publiques et privées montraient que le mouvement allait être fort : il l'a été encore plus que ce qu'on attendait. Quand on expliquait à Édouard ­Philippe qu'il y avait de la colère, il affichait un petit sourire. Ces derniers jours, il n'a pas dû sourire", ajoute le leader syndical.

Le JDD

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