« Petite frappe » : l’ambassade de Chine à Paris s’en prend au chercheur français Antoine Bondaz sur Twitter<!-- --> | Atlantico.fr
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Antoine Bondaz, membre de la Fondation pour la recherche stratégique, a été visé par un message hostile sur Twitter de la part de l’ambassade de Chine à Paris.
Antoine Bondaz, membre de la Fondation pour la recherche stratégique, a été visé par un message hostile sur Twitter de la part de l’ambassade de Chine à Paris.
©MARTIN BUREAU / AFP

Tensions diplomatiques

Antoine Bondaz, membre de la Fondation pour la recherche stratégique, a été visé par un message hostile sur Twitter de la part de l’ambassade de Chine à Paris. Antoine Bondaz avait alerté sur des pressions exercées par la Chine auprès de sénateurs français pour qu'ils ne se rendent pas à Taïwan.

Antoine Bondaz, membre de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), est récemment intervenu sur Twitter pour dénoncer les pressions exercées par l’ambassadeur de Chine à Paris, Shaye Lu, sur le groupe d’échanges France-Taïwan du Sénat. Informé d’un prochain voyage des sénateurs sur l’île, le diplomate chinois aurait envoyé, en février, une lettre de mise en garde à Alain Richard, président du groupe, selon des informations du Monde. Le Quai d’Orsay a précisé que les parlementaires français étaient libres d’aller là où ils le voulaient.

Dans un message sur Twitter, l’ambassade de Chine à Paris aurait qualifié de « petite frappe » Antoine Bondaz.

D’après la rédaction du Monde, cette riposte sur les réseaux sociaux serait une illustration de la diplomatie des « loups combattants ».

La Fondation pour la recherche stratégique a lancé, en janvier dernier, un nouveau programme, « Taïwan sur la sécurité et la diplomatie », dirigé par Antoine Bondaz. Le chercheur a été informé par des proches de la prise à partie, car son compte Twitter est bloqué depuis un an par l’ambassadeur Shaye Lu.

Antoine Bondaz s’est confié à la rédaction du Monde, suite à cet incident :

« Petite frappe est une insulte assez « soft », et plutôt contre-productive. Elle est un moyen, à travers moi, d’attaquer les positions françaises. Et l’ambassadeur ne s’adresse pas aux Français, mais directement à Pékin ».

Nathalie Loiseau, députée européenne et ancienne ministre d’Emmanuel Macron, a tenu à réagir sur Twitter : 

« Rarement a-t-on vu des diplomates faire autant de tort à l’image de leur pays. Brutale, grossière, voilà la Chine que vous montrez ». 

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