Penelopegate : la ministre de la Justice appelle à « lever le doute délétère »<!-- --> | Atlantico.fr
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François et Pénélope Fillon
François et Pénélope Fillon
©Thomas SAMSON / AFP

Affaire Fillon

Dans un entretien pour le Journal du Dimanche, Nicole Belloubet estime que les propos de l'ancienne procureure Eliane Houlette sur l'affaire Fillon « ont, à tort ou à raison, distillé le doute sur l'indépendance et l'impartialité de la justice ».

La Garde des Sceaux Nicole Belloubet invite à "lever le doute délétère" pour la justice. En effet, Eliane Houlette, l’ex-chef du parquet national financier Eliane Houlette, affirme avoir subi des « pressions » lors de l'enquête sur l'affaire Fillon. Selon la ministre de la Justice, le Penelopegate ne se résoudra pas avant que le doute délétère soit levé. 

« Les propos de l'ancienne procureure financière ont, à tort ou à raison, distillé le doute sur l'indépendance et l'impartialité de la justice dans la conduite de cette affaire », ajoute la garde des Sceaux.

Eliane Houlette, à la retraite depuis un an, ex-procureure lors du procès Fillon, a reconnu le 10 juin dernier, devant une commission parlementaire, le "contrôle très étroit" qu'aurait exercé le parquet général. Elle rappelle l’autorité de tutelle directe du parquet dans la conduite des investigations lancées en pleine campagne présidentielle de 2017.

Néanmoins, Eliane Houlette est revenue vendredi dernier sur ces propos et a précisé que les pressions mentionnées ne portaient « pas sur les faits reprochés à François Fillon ni sur le bien-fondé des poursuites », mais « étaient d'ordre purement procédural ». « François Fillon n'a pas été mis en examen à la demande ou sous la pression du pouvoir exécutif », a-t-elle ajouté.

Trop tard : ses premières déclarations ont déclenché une avalanche de réactions de politiques, chacun critiquant une instrumentalisation de la justice dans cette affaire ultra-sensible. « Il est essentiel de lever ce doute délétère pour l'institution judiciaire », conclut Nicole Belloubet dans le JDD.

Il y a quelques jours, Emmanuel Macron a saisi pour avis le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour « vérifier que le parquet national financier a bien mené en « toute sérénité, sans pression » de l'exécutif son enquête sur les époux Fillon. »

BFMTV

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