Pénalités de l'UMP : Nicolas Sarkozy sera entendu mardi au pôle financier <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Sarkozy a déjà été dédouané par différents responsables du parti mis en examen dans cette affaire.
Nicolas Sarkozy a déjà été dédouané par différents responsables du parti mis en examen dans cette affaire.
©Reuters

Convocation

Cette convocation devrait intervenir seulement deux jours après le second tour des élections départementales qui devrait voir la victoire de la droite.

Cette audition pourrait ternir un week-end électoral prometteur pour l'UMP et son président. Selon l'information publiée ce mercredi par l'Obs, Nicolas Sarkozy sera convoqué mardi 31 mars au pôle financier du tribunal de Paris, afin d'être entendu dans le dossier des "pénalités de l'UMP", soit deux jours seulement après le second tour des élections départementales. 

Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012 avaient été rejetés en 2013 par le Conseil constitutionnel en raison d'un dépassement du plafond autorisé. Une pénalité de 400 000 euros avait alors été infligée à Nicolas Sarkozy, qui avait fait régler cette amende par l'UMP. Les juges reprochent à l'ancien président de ne pas s'être acquitté personnellement de cette amende, mais d'avoir fait payer la note à son parti. 

Nicolas Sarkozy a déjà été dédouané par différents responsables du parti mis en examen dans cette affaire, pour avoir rendu possible ce remboursement. Le site de "L'Obs" évoque notamment l'audition de Jean-François Copé, alors président de l'UMP et mis en examen pour abus de confiance au mois de février. 

"Je n’ai fait preuve d’aucune complaisance envers Nicolas Sarkozy, ni envers qui que ce soit (...) la décision de faire régler les 11 millions d’euros par le parti, soit les frais de campagne ainsi que les frais de pénalités, a été prise de façon collégiale. Une première fois rue de Miromesnil, dans les bureaux de l’ancien Président de la République. Une réunion avait été organisée en urgence le 4 juillet, jour de la décision du conseil constitutionnel" rapporte l'hebdomadaire.

Lu sur L'Obs

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !