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Les migrants, un business "plus profitable" que les armes ou la drogue
©Reuters

Le bonheur des autres

Les autorités européennes ont identifié un groupe international de "30.000 suspects" dans toute l'Europe.

Les passeurs sont la "première priorité, aucun doute, non seulement pour Europol, mais pour tous les États membres de l'UE", explique Robert Crepinko, responsable de la lutte contre les réseaux de crimes organisés au sein de l'Office européen de police (Europol). Les autorités européennes tentent de lutter contre ce trafic qui nous seulement met les migrants en danger mais est aussi "un immense défi pour tous les États membres, aussi bien sur le plan humanitaire que sur celui de la sécurité", ajoute-t-il.

Depuis mars, "30 000 suspects" ont été identifiés dans toute l'Europe, dont 3.000 opèrent en Méditerranée. Certains sont originaires de pays non-membres de l'UE avec lesquels Europol échange des informations (Egypte, Pakistan, Inde, Irak, Syrie, Philippines, etc.).

Le "business" des passeurs, qui inclue la traite des êtres humains, l'esclavage sexuel ou l'exploitation dans des emplois sous-payés, est "probablement le business le plus profitable" de toutes les activités criminelles, devançant même le trafic d'armes et celui de la drogue, affirme une porte-parole de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex, Izabella Cooper.

M. Crepinko cite ainsi l'exemple d'un réseau de 16 passeurs démantelé récemment en Grèce, qui avait engrangé près de 7,5 millions d'euros en six mois.

De plus en plus, les passeurs utilisent les réseaux sociaux, Facebook ou autres, pour faire connaître leurs services, négocier leurs prix et organiser les trajets des migrants, selon Europol et Frontex.

Lu sur Ouest-France

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