Paris : le camp de migrants du métro Stalingrad de nouveau évacué <!-- --> | Atlantico.fr
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L'opération a été menée conjointement par la Ville de Paris, la préfecture de région et la préfecture de police.
L'opération a été menée conjointement par la Ville de Paris, la préfecture de région et la préfecture de police.
©Reuters

Crise migratoire

"Ça se passe très bien, les gens veulent venir. Ils savent que derrière on leur propose de demander l’asile, un logement en Centre d’accueil pour demandeur d’asile, puis un logement pour réfugiés", explique le préfet de la région Île-de-France Jean-François Carenco, cité par BFMTV.

Le camp de fortune installé sous la station de métro Stalingrad à Paris a été évacué pour la troisième fois ce lundi peu après 6 heures du matin. Plus d'un millier de personnes majoritairement originaires du Soudan et d'Afghanistan occupaient encore ce camp qui avait pourtant déjà été évacué plusieurs fois au cours de ces derniers mois. Encadrés de gendarmes, ces migrants sont montés dans des bus qui devaient les emmener dans des centres d'hébergement et province et en Île-de-France. 

"Il a toujours plus de gens que prévu. Il nous faut donc nous réorganiser, trouver des places supplémentaires. Ça se passe très, très bien, les gens veulent venir. Ils savent que derrière on leur propose de demander l’asile, un logement en Cada (Centre d’accueil pour demandeur d’asile), puis un logement pour réfugiés. Le ministre de l’Intérieur a souhaité cette opération, et on le fait", a rappelé le préfet de la région Île-de-France Jean-François Carenco, cité par BFMTV.

L'opération a été menée conjointement par la Ville de Paris, la préfecture de région et la préfecture de police. Des représentants de France terre d'asile, Emmaüs, de l'Ofii (Office français d'intégration et d'immigration), étaient également présents, de même que la ministre du Logement Emmanuelle Cosse. 

>>>> À lire aussi : 59% des Français opposés à l'accueil de migrants

Lu sur Le Figaro

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