Panama Papers : le Sénat ne saisira pas la justice pour les propos du patron de la Société générale <!-- --> | Atlantico.fr
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Plusieurs parlementaires de gauche ainsi que des écologistes avaient demandé des poursuites judiciaires contre Frédéric Oudéa pour "faux témoignage".
Plusieurs parlementaires de gauche ainsi que des écologistes avaient demandé des poursuites judiciaires contre Frédéric Oudéa pour "faux témoignage".
©Reuters

Scandale

Frédéric Oudéa, qui s'était exprimé sous serment, avait assuré que la Société générale n'exerçait plus aucune activité dans les paradis fiscaux non coopératifs, comme par exemple le Panama.

Au terme de nouvelles auditions, le bureau du Sénat a décidé jeudi 26 mai "qu'il n'y avait pas lieu de saisir la justice", au sujet des déclarations faites en 2012 par Frédéric Oudéa, le patron de la banque Société générale, depuis contestées par les révélations du scandale des "Panama Papers". 

"Au vu des nouvelles auditions organisées par MM. Philippe Dominati et Eric Bocquet, respectivement président et rapporteur de l’ancienne commission d’enquête, le bureau a estimé que si les propos en cause ont pu comporter une part d’ambiguïté, ils n’étaient pas susceptibles d’être qualifiés de faux témoignage au sens du droit pénal", explique ainsi le bureau du Sénat dans un communiqué publié ce jeudi. 

Plusieurs parlementaires de gauche ainsi que des écologistes avaient demandé des poursuites judiciaires contre Frédéric Oudéa pour "faux témoignage", dans la foulée de la publication des "Panama Papers", en avril dernier. Ces parlementaires accusaient le patron de la Société générale d'avoir menti devant une commission d'enquête sénatoriale sur l'évasion des capitaux, le 17 avril 2012.

Frédéric Oudéa, qui s'était exprimé sous serment, avait assuré que la Société générale n'exerçait plus aucune activité dans les paradis fiscaux non coopératifs, comme par exemple le Panama. Mais selon les récentes révélations du scandale "Panama Papers", près de mille sociétés offshore ont été créées par la banque française entre 1977 et 2015, avec l'aide du cabinet panaméen Mossack Fonseca. 

>>>> À lire aussi : Petite géopolitique du scandale des Panama papers : où sont les clients, les sociétés et les comptes bancaires ?

Lu sur Le Monde

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