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Panama Papers : le fonds LSK, rejoint par Dominique Strauss-Kahn en 2013, aurait créé 31 sociétés dans des paradis fiscaux
©Reuters

Tiens, tiens...

L'ancien patron du FMI a assuré auprès du journal Le Monde qu'il ignorait cette activité de domiciliation offshore.

Les révélations dites des "Panama Papers" s’enchaînent, et touchent ce mercredi une personnalité médiatique bien connue des Français. Selon Le Monde, le fonds luxembourgeois Leyne, Strauss-Kahn & Partners (LSK), qu'a rejoint Dominique Strauss-Kahn en 2013, a créé 31 sociétés dans des paradis fiscaux. Parmi les bénéficiaires de ces 31 sociétés offshore ouvertes et administrées par une filiale de LSK baptisée Assya Asset Management Luxembourg, on retrouve de riches particuliers français, des producteurs audiovisuels asiatiques, un important groupe d’aménagement parisien qui se développe en Asie.

Le quotidien note que "l’activité offshore d’Assya Asset Management Luxembourg ne date pas de l’arrivée de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du groupe. L’ancien ministre de l’Economie et ex-patron du FMI a fait savoir au Monde qu'il n'était pas au courant de cette activité de domiciliation offshore de LSK.

La société LSK est au cœur de la tourmente, le parquet de Paris ayant ouvert une information judiciaire le 7 mars dernier pour escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux et abus de confiance. Seulement quelques semaines après le suicide à Tel-Aviv de son fondateur et dirigeant Thierry Leyne, la société avait été déclarée en faillite en novembre 2014. Cette société d’investissement luxembourgeoise avait déjà été visée par une plainte pour "escroquerie" en juillet 2014 par l’un des actionnaires du fonds, puis par un homme d’affaires macédonien.

>>>> A LIRE AUSSI : Panama Papers : la finance (offshore) c'est l'ennemie, mais de quoi doit-on vraiment avoir peur au-delà des fantasmes sur un univers opaque ?

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