Paludisme
Une nouvelle molécule pour tromper les moustiques
Elle permettrait de déjouer le flair aiguisé des insectes vecteurs du paludisme ou de la dengue.
La découverte pourrait permettre d'envisager très sérieusement une diminution du nombre de cas de paludisme ou de fièvre jaune, notamment dans les pays les plus pauvres.
Une équipe de chercheurs américains a identifié une molécule odorante capables de brouiller les organes sensoriels des moustiques grâce auxquels ils repèrent leurs proies humaines en détectant leurs émanations de CO2. La nouvelle génération de répulsifs et de leurres susceptibles d'être fabriqués grâce à cette découverte serait moins coûteuse et plus pratique que les traitements actuels. Elle serait aussi une solution aux résistances développés par certains insectes aux produits communément utilisés aujourd'hui.
Il reste cependant à prouver l'innocuité de cette nouvelle molécule sur l'homme, et d'autres découvertes seront nécessaires pour totalement déjouer l'intelligence des moustiques qui débusquent aussi leurs proies grâce à l'odeur de la sueur et à la chaleur de la peau humaine.
Le paludisme a fait 800 000 morts en 2009, dont 90 % en Afrique, et 92 % chez les moins de 5 ans.
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