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L'otage française en Somalie
est décédée
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Ecœurant

Marie Dedieu, enlevée au Kenya le 1er octobre, puis transférée en Somalie, était très malade. Ses ravisseurs demandent une rançon pour son corps.

[Mis à jour le 20 octobre à 09h15]

Ce jeudi matin, sur i-Télé, le ministre de la Défense Gérard Longuet est revenu sur l'enlèvement et la mort de la Française Marie Dedieu, expliquant que ses ravisseurs cherchaient aujourd'hui à monnayer sa dépouille. "C'est le comble de l'abjection", a-t-il réagit. "Mais la France ne mènera pas de représailles car les preneurs d'otage ne sont qu'une "petite bande".

Un peu plus d'un mois après son enlèvement, Marie Dedieu est décédée, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères, qui dit ne pas être en mesure de connaître la date ni les circonstances de sa mort. Su son site, le ministère avance néanmoins que "l’état de santé de Mme Dedieu, l’incertitude sur les conditions de sa détention, le fait que les ravisseurs aient probablement refusé de lui remettre les médicaments que nous lui avons envoyés", peuvent expliquer le décès. Marie Dedieu, 66 ans, était atteinte d'un cancer et souffrait s'insuffisance cardiaque. 

Elle avait été enlevée chez elle sur l'île de Manda, près de Lamu (Kenya) en pleine nuit. Elle a ensuite été conduite en Somalie, à Ras Kamboni selon le gouvernement kenyan, qui soupçonnait les islamistes shebab d'être derrière l'enlèvement.

Le gouvernement a fait part de "sa grande tristesse et de sa solidarité avec la famille et les proches de Marie Dedieu". Il a demandé à ce que "ses ravisseurs soient traduits en justice" et a exigé "la restitution sans délai et sans conditions de la dépouille mortelle"

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