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Orlando : ce que l'on sait de l'auteur du massacre, et du déroulé des événements
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Enquête

Selon un bilan encore provisoire, la fusillade a fait 49 morts et 53 blessés. Le tireur, un Américain d'origine afghane nommé Omar Mateen, avait déjà été visé par deux enquêtes du FBI.

L'attaque perpétrée dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 juin dans la boîte de nuit "le Pulse" d’Orlando en Floride a fait 49 morts et 53 blessés, d'après un bilan encore provisoire. 

Grâce aux dernières informations communiquées par les médias locaux, mais aussi par la police, les témoins et les réseaux sociaux, les autorités parviennent peu à peu à retracer le cours des événements.

Selon l'agence Reuters, environ 350 personnes participaient à cette soirée, mais il est encore impossible de déterminer combien étaient encore présentes une demi-heure avant la fermeture de l’établissement, quand le tireur est arrivé sur les lieux.

À 2h02, Omar Mateen fait irruption dans le club, armé d’un fusil d’assaut AR-15, d’un pistolet et de plusieurs munitions de rechange, a précisé John Mina, le chef de la police de la ville. Puis il ouvre le feu.

"Vers 2 heures, quelqu’un a commencé à tirer. Les gens se sont jetés sur le sol (…) Il y a eu une courte pause et certains d’entre nous ont pu se lever et sortir en courant par-derrière", raconte l’un des clients du Pulse, Ricardo Negron, cité par Sky News.

L'auteur des coups de feu meurtrier s'appelle Omar Mir Seddique Mateen. Voici ce qu'on sait de lui.

1 - Il était Américain, d'origine afghane

Il s'appelle Omar Mir Seddique Mateen, avait 29 ans, et résidait à Fort Pierce en Floride. Cet Américain est né aux Etats-Unis, au contraire de ses parents venus d'Afghanistan.

2 - son casier judiciaire était vide

Omar Mateen travaillait comme agent de sécurité et avait un casier judiciaire vierge. En revanche, le FBI avait enquêté à deux reprises sur lui pour des suspicions de radicalisme. En 2013, il avait notamment fait "des remarques à ses collègues laissant penser à d'éventuels liens avec des terroristes". Puis en 2014, une seconde enquête le vise pour des liens supposés avec un kamikaze américain. Il ne sera finalement pas inquiété.

3 – une allégeance à l'Etat islamique

Peu avant le massacre, il appelle le numéro d'urgence américain (911) pour se revendiquer de l'Etat islamique. Il aurait notamment évoqué les attentats de Boston. Daesh a revendiqué par la suite le crime mais il est fort possible que le groupe terroriste ait revendiqué, avant tout par opportunisme que par une véritable organisation. Ce fût déjà le cas à San Bernardino en décembre 2015.

4 – un homme psychologiquement instable ?

Pour le père du tueur, son fils était avant tout quelqu'un de violent. "Il n'était pas animé par un mobile religieux mais qu'il était énervé après avoir vu deux homosexuels s'embrasser." Et de raconter : "nous étions à Miami, il a vu deux hommes s'embrasser et se toucher sous les yeux de sa femme et de son fils, il était très en colère." Interrogée par CNN, son ex-épouse évoque un homme "bipolaire, instable et sanguin" qui la battait.

Un ancien collègue de travail évoque des faits datant de 2004. Il est alors présenté comme un "blagueur" qui n'avait "pas de problème avec la communauté gay."

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5 – des armes neuves pour tuer

L'assaillant avait acheté "en toute légalité" au moins un fusil d'assaut et un pistolet "dans les jours précédents" le massacre, a annoncé la police. Cette fusillade est la plus meurtrière dans l'histoire des Etats-Unis.

Plus d'informations à suivre…

Lu sur CNN

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