Ocean Viking : le Conseil d'Etat rejette la demande de fermeture de la zone d'attente pour les migrants<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Conseil d'Etat a rejeté ce samedi la demande d'associations qui réclamaient la fermeture de la zone d'attente créée temporairement pour recevoir les migrants de l'Ocean Viking.
Le Conseil d'Etat a rejeté ce samedi la demande d'associations qui réclamaient la fermeture de la zone d'attente créée temporairement pour recevoir les migrants de l'Ocean Viking.
©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

SOS Méditerranée

Certaines associations réclamaient la fermeture de la zone d'attente créée temporairement pour recevoir les migrants de l'Ocean Viking. Des associations estimaient que les migrants, accueillis dans un centre de vacances de la presqu'île de Giens, étaient illégalement privés de liberté.

Le Conseil d'Etat a rejeté ce samedi la demande d'associations qui réclamaient la fermeture de la zone d'attente créée temporairement pour recevoir les migrants de l'Ocean Viking, près de Toulon. Elles estimaient que les migrants étaient illégalement privés de liberté dans cette zone d’attente.

Le juge des référés du Conseil d'Etat a donc rejeté la demande de l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), qui l'avait saisi en appel après le rejet de son recours devant le juge des référés du tribunal administratif de Toulon.

« Le juge relève les circonstances exceptionnelles dans lesquelles l'accueil de ces personnes a dû être organisé » et constate « que les droits de ces étrangers n'ont pas, de ce seul fait, été entravés de façon grave et manifestement illégale ».

Les 234 rescapés secourus en Méditerranée par le navire ambulance Ocean Viking et débarqués le 11 novembre à Toulon avaient été transférés dans cette zone, créée dans un centre de vacances de la presqu’île de Giens, à Hyères dans le Var, le temps que leurs dossiers soient examinés.

Une grande partie des migrants a depuis été libérée de cette zone d’attente, soit par décision judiciaire, soit parce qu'ils sont mineurs isolés, soit parce qu'ils ont bénéficié d'une admission sur le territoire au titre de l'asile après des entretiens avec l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

Le Figaro

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