Le député LR Luc Chatel a quant à lui estimé sur i>Télé qu'il s'agit d'une "parole de discours de campagne, de meeting".
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Amabilités
Nuit Debout : "rien dans le cerveau", Jacob et Chatel défendent les propos de Sarkozy
"On doit utiliser nos forces de l'ordre à autre chose qu'à gérer une poignée de gauchistes (…) Ceux qu'on entend témoigner ne manifestent pas un esprit brillantissime", a déclaré le chef de file des députés LR Christian Jacob.
À l'occasion d'un meeting à Nice mardi 26 avril, Nicolas Sarkozy avait vivement critiqué le mouvement de protestation "Nuit Debout", suscitant l'indignation d'une partie de la classe politique et des réseaux sociaux : "Nous ne pouvons accepter que des gens qui n'ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française (…) Tous les soirs des casseurs occupent la place de la République, qu'est-ce que ce serait si c'était pas l'état d'urgence ?", avait lancé l'ancien chef de l'Etat.
Au lendemain de ces déclarations très commentées, Christian Jacob et Luc Chatel ont justifié et défendu les propos du président des Républicains, invoquant le "gouffre" entre l'opinion et cette "poignée de gauchistes" qui a investi la place de la République à Paris.
Sur Sud Radio et Public Sénat, le chef de file des députés LR Christian Jacob "pense en tout cas qu'ils (les participants de Nuit debout) n'ont rien à faire là". "C'est une poignée de casseurs (...) On doit utiliser nos forces de l'ordre à autre chose qu'à gérer une poignée de gauchistes (…) Ceux qu'on entend témoigner ne manifestent pas un esprit brillantissime", a-t-il ajouté.
Le député LR Luc Chatel a quant à lui estimé sur i>Télé qu'il s'agit d'une "parole de discours de campagne, de meeting".
"Ce que veut dire Nicolas Sarkozy, c'est qu'il y a un gros décalage entre les préoccupations de la jeunesse (...) et ceux qui sont place de la République et qui ne représentent vraiment pas grand-chose (…) À longueur de journée, on parle de ce mouvement 'Nuit debout' alors qu'il y a quelques dizaines, quelques centaines de jeunes et de moins jeunes place de la République. Cessons d'en faire l'événement sociologique du moment alors qu'il y a une France qui souffre, qui a du mal à trouver un travail", justifie le président du Conseil national des Républicains.
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