Nuit Debout : Alain Finkielkraut répond à ceux qui l'ont chassé du rassemblement <!-- --> | Atlantico.fr
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"On est entre soi à Nuit debout. Sur cette prétendue agora, on célèbre l’Autre, mais on proscrit l’altérité", écrit le philosophe.
"On est entre soi à Nuit debout. Sur cette prétendue agora, on célèbre l’Autre, mais on proscrit l’altérité", écrit le philosophe.
©Capture d'écran / You tube

Riposte

"Une petite foule s’est formée, grondante et menaçante. Une femme particulièrement véhémente disait que je méritais d’être chassé à coups de latte", raconte l'académicien dans un texte publié par Le Figaro.

Dans une tribune accordée en exclusivité au Figaro et publiée lundi 18 avril, le philosophe répond à l’agression verbale et aux menaces qui lui ont été adressées samedi soir place de la République, où se tient depuis plus de deux semaines le mouvement "Nuit Debout". 

"Une petite foule s’est formée, grondante et menaçante. Une femme particulièrement véhémente disait que je méritais d’être chassé à coups de latte. Comme je me retournais pour engueuler mes insulteurs, l’homme qui m’avait bousculé m’a craché au visage", raconte-t-il. 

L'académicien écrit ensuite son sentiment global sur ce mouvement de protestation : "On est entre soi à Nuit debout. Sur cette prétendue agora, on célèbre l’Autre, mais on proscrit l’altérité. Le Même discute fiévreusement avec le Même", écrit Alain Finkielkraut, qui dénonce "une kermesse gauchiste sous cloche, une bulle révolutionnaire lovée au milieu d’une ville complètement indifférente."

>>>> À lire aussi : Envie de Nuit debout ou de tout autre chose ? L'enquête sur les aspirations et les attentes des jeunes Français pour 2017

Lu sur Le Figaro

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