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Nigéria : Boko Haram promet d’empêcher les élections présidentielles en mars prochain
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Menaces

Le groupe islamiste armé multiplie les attaques meurtrières dans le nord-est du pays.

Dans une vidéo diffusée sur Twitter ce mardi 17 février, le chef du groupe islamiste armé Boko Haram, Abubakar Shekau, a juré de faire échouer l’élection présidentielle nigériane du 28 mars prochain. "Ces élections n'auront pas lieu, même si nous sommes morts. (...) Allah ne vous le permettra jamais", a-t-il déclaré. 

Le leader islamiste a également revendiqué l'attaque de Gombe au nord-est du pays. La capitale de l’Etat du même nom a été envahie le 14 février par plusieurs centaines d'islamistes qui ont distribué des tracts mettant en garde contre toute participation aux élections et promettant de cibler les bureaux de vote. 

Ces menaces précèdent de quelques heures l’intervention très attendue d’Attahiru Jega, le chef de la Commission électorale nationale indépendante (INEC). Ce dernier doit s'expliquer devant le Parlement sur le report des élections le 7 février, à une semaine de la date initiale de la présidentielle. Il précisait alors avoir ainsi donné suite à une demande de l'Agence nationale de la sécurité (NSA), pour qui les forces de défense ne sont pas en mesure de sécuriser le vote en raison de leur mobilisation contre la secte islamique.

Ce report a été vivement critiqué dans le pays et à l'étranger. L'opposition nigériane a accusé le camp de Goodluck Jonathan, candidat à sa succession, de faire un calcul électoraliste lui permettant de remporter les élections. Mais les autorités nigérianes excluent l'éventualité d'un nouveau report et se disent optimistes quant à leur victoire prochaine sur les islamistes. 

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