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Nicolas Sarkozy tance la "gauche conservatrice" et pose le nouveau parti comme protecteur de la "civilisation française"
©Reuters

Les Républicains

Dans un long discours, le président des Républicains s'est durement attaqué à la gauche et a tenu à rassembler les courants de droite autour d'une "République de la confiance."

Combien Nicolas Sarkozy a-t-il prononcé le mot "République" ? Difficile à dire tant cette référence était au cœur de son discours pour le congrès fondateur des Républicains. Agressif contre la gauche, il a prôné phares de son mouvement en évitant les attaques internes et en tentant de prendre de la hauteur.

Le nom des Républicains

"Qui pourrait oser nous enlever le nom de républicains qui est dans notre ADN le plus intime ? a martelé Nicolas Sarkozy. "Nous savons que nous ne sommes pas les seuls héritiers de la République mais nous nous souvenons qu'en 1958 et en 1968, ce n'est pas le parti socialiste qui a sauvé la République, c'est le général de Gaulle."

"A ceux  qui nous accuseraient de confisquer la République, je répondrai que s'ils ne l'avaient pas trahi, abaissé, nous n'aurions pas besoin de la relever.  Elle ne vous appartient pas."

La gauche et le gouvernement

Pourtant peu adepte des anaphores, Nicolas Sarkozy s'est lancé dans une série de questions pour mieux critiquer la gauche et le gouvernement. "Pourquoi tant d'acharnement à détruire l'école de la république ? Pourquoi persister à encourager le culte des origines, la guerre des mémoires, la repentance insupportable alors que la République doit rassembler pour la seule et bonne raison qu'elle est indivisible ? Pourquoi la gauche réclame le droit de vote des étrangers ? Pourquoi appeler à remplacer le scrutin majoritaire par la proportionnelle qui rendrait la République ingouvernable ? Pourquoi la gauche discrédite la famille dans ses différentes  composantes? Pourquoi tant de mépris pour les héritages de notre nation ? Pourquoi cette haine contre le travail ?"

"La gauche aime faire des leçons mais elle est incapable d'appliquer les règle auxquelles elle aimerait soumettre les autres" a-t-il tancé critiquant encore "la gauche conservatrice, frileuse, attachée à un monde qui n'existe plus" et "le nivellement, l'égalitarisme, la jalousie, la méfiance culturelle de cette gauche pour tous ceux dans notre pays qui innovent."

L'intégration des étrangers et l'identité française

Sur ce sujet plus sensible, le ton est encore monté d'un cran. "On n'est pas citoyen seulement parce qu'on habite en France et qu'on travaille en France, on est citoyen si on partage une langue, une culture, une morale commune et un mode de vie" a-t-il expliqué insistant sur l'importance des "valeurs de la civilisation française. Ce sont à eux (les immigrés) de s'adapter à la République et non à la République de s'adapter à eux."

L'Europe

Concernant l'Europe, Nicolas Sarkozy veut que son parti "réforme l'Europe (…) pour qu'elle se réveille, il n'y a plus une seconde à perdre" a-t-il expliqué. "Seule une France réconciliée avec elle-même sera capable d'une telle initiative. Nous ne sauverons pas tous seuls l'Europe, mais nous devons créer les conditions du sursaut."

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