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Nicolas Sarkozy se donne "le temps de la réflexion" sur son retour en politique
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Lyrisme

Ce mercredi 25 juin, l'ex chef de l'Etat a reçu le "prix de l'appel du 18 juin" décerné par l'Union des Jeunes pour le progrès. Il en a profité pour se placer sous la figure emblématique du général De Gaulle.

"C'est encore le temps de la réflexion". Malgré le nombre de journalistes qui lui faisaient face, Nicolas Sarkozy  a assuré ne pas être là pour parler de son éventuel retour en politique. Car ce mercredi 25 juin, si l'ex chef de l'Etat se tenait dans la salle de la questure de l'Assemblée nationale, face à une horde de caméras, c'était pour recevoir le "prix de l'appel du 18 juin" décerné par l'Union des Jeunes pour le progrès. Cette association relancée en 2010 est l'héritière de celle qui avait été créée en 1965 quand le général De Gaulle était à l'Élysée. "Ma conception du gaullisme, c'est une certaine forme de fidélité", a lancé Nicolas Sarkozy, quatrième lauréat de cette récompense, après les UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, Hervé Gaymard et François Baroin.

Alors que l'UMP ne parle que de lui, en bons ou en mauvais termes, Nicolas Sarkozy a profité de cette journée se placer sous la figure tutélaire du général De Gaulle et "au-dessus des médiocrités politiques". "La première qualité pour s'engager en politique, c'est d'être passionné", a-t-il dit devant plusieurs dizaines de membres de l'UMP. "On s'engage passionnément ou pas du tout, à mille pour cent ou pas du tout, avec le coeur, les tripes, les sentiments. Ce n'est pas une question de calcul, la politique, mais de passion". Pour Nicolas Sarkozy dont la campagne victorieuse de 2007 était axée sur la "rupture", "le gaullisme a toujours porté la volonté de rupture. A chaque instant, le système a voulu se venger de lui (le général) parce qu'il n'était pas des leurs, il les dominait". "La première famille à laquelle j'ai adhéré, c'est la famille gaulliste, je n'ai jamais changé de famille politique", a déclaré l'ex-président de la République.

"Le gaullisme est imperméable aux modes et surtout étranger à ceux qui suivent les modes", selon Nicolas Sarkozy. "Ceux qui le couvrent de fleurs aujourd'hui le couvraient d'injures à l'époque ; cela n'a aucune importance puisque le souvenir du général de Gaulle demeure et que le souvenir de ceux qui le couvraient d'injures est passé depuis longtemps", a-t-il ajouté. A bon entendeur… 

Lu sur Le Point

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