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Nicolas Sarkozy s'oppose aux repas de substitution dans les cantines et au voile dans les universités
©Reuters

Revue d'actu

Le président de l'UMP était l'invité du journal de 20h sur TF1. L'occasion d'apporter sa vision sur les sujets de l'actualité avec la montée du Front national en toile de fond.

La laïcité

"La France est une République, pas seulement une démocratie. Dans une République, on est plus exigeant. La République, c'est la laïcité" a-t-il martelé plusieurs fois, s'interrogeant sur la "cohérence de l'interdiction du voile à l'école et pas à l'université."

"La République est laïque, la laïcité est remise en cause. Il faut appliquer la règle avec d'avantage de fermeté sans blesser personne" a-t-il précisé. Il s'est par ailleurs déclaré "opposé aux repas de substituions" dans les écoles, pour les enfants dont la religion interdit certains aliments. "Si vous voulez que vos enfants aient des habitudes alimentaires différentes, vous les emmenez dans un établissement confessionnel" a-t-il tranché. "Si les familles choisissent le système public, elles doivent respecter les lois de la République. C'est notre tradition, notre façon de vivre, notre idéal."

La loi anti-terroriste

Concernant le projet de loi sur le renseignement, proposé par le gouvernement, Nicolas Sarkozy a confirmé que l'UMP voterait le texte. "On ne va pas faire de politique politicienne avec les Français" a-t-il affirmé, rappelant néanmoins que "toutes les leçons des attentats n'ont pas été tirées. Nous voulons aller beaucoup plus loin" affirme-t-il en listant les propositions de son groupe comme l'interdiction de retour sur le territoire national des djihadistes binationaux. Il est, par ailleurs, très critique envers la "politique de désarmement pénal mise en œuvre par  Mme Taubira" sur la Justice.

Les élections départementales

Alors que le scrutin approche (il aura lieu le 22 mars pour le premier tour), Nicolas Sarkozy est venu rappeler que, selon lui, "la seule possibilité d'alternative, c'est de porter les suffrages sur les candidats d'opposition UMP ou UDI." Et malgré les critiques, il n'a pas hésité à ressortir le fameux "FNPS" expliquant que "toutes voix portées vers le Front national permettra l'élection d'un conseil général de gauche. On ne doit pas voter pour le FN ni pour ceux qui font monter le FN."

Les Français vont voter et "ce sera l'occasion de dire leur colère, non pas dans la rue mais dans les urnes" assène-t-il. Il a conclu par une critique appuyé sur Marine Le Pen "dont on dit qu'elle est d'extrême-droite. C'est un mensonge. Elle a un programme économique d'extrême gauche"  a affirmé le président de l'UMP.

Sur sa rivalité avec Manuel Valls

"Il doit pas avoir de travail ce Monsieur Valls" a-t-il raillé. "Un jour pour insulter les électeurs du Front national, puis les frondeurs de son parti et maintenant moi ? On ne va pas donner ce spectacle."

Sur la situation économique de la France

"Dans quel pays vit Monsieur Hollande ? C'est un engagement que je prends, le chômage va augmenter à la fin de l'année" a ironisé Nicolas Sarkozy. "Le chômage va baisser le jour où Monsieur Hollande partira."

Sur son futur et celui du parti

Après les suppositions du JDD sur le prochain nom du parti qui remplacera l'UMP ("Les Républicains"), Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité confirmer ni infirmer. Pense-t-il à 2017 ? "Non" se contente-t-il de dire. "J'ai d'abord voulu obtenir l'unité de ma famille politique. On verra en 2016."

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