Feu nourri sur François Hollande de la part de Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Feu nourri sur François Hollande de la part de Nicolas Sarkozy
©

Offensif

En meeting à Lyon, ce samedi, il a accusé son rival socialiste, entre autres, "d'abandon du champ de bataille républicain", de "mensonge" et de "cynisme".

Nicolas sarkozy remonte dans les sondages, et ça se voit! Il repasse à l'offensive à l'occasion de son passage à Lyon, ce samedi, pour un meeting en banlieue. Son rival socialiste, François Hollande, a concentré toutes ses attaques.

Devant plusieurs milliers de personnes, il a martelé: "Dans une campagne présidentielle, on ne peut pas mentir. On ne peut pas dissimuler qui l'on est et ce que l'on veut".

Nicolas Sarkozy a accusé François Hollande de ne pas "respecter" les Français en apportant des modifications à certaines mesures-phares comme l'imposition à 75% des très hauts-revenus. "On ne respecte pas les Français quand, un jour, on leur dit qu'on veut lutter contre l'immigration clandestine, que, le lendemain, on déclare qu'on va régulariser massivement les clandestins, le surlendemain qu'on les régularisera au cas par cas et, le jour suivant, que l'on ne changera pas les règles actuelles".

Il a accusé François Hollande de "dire tout et n'importe quoi" sur le sujet des retraites. Le candidat UMP a aussi qualifié d'"abandon du champ de bataille républicain" la décision du PS de ne pas avoir pris part au vote sur la loi interdisant le port de la burqa.

De même, il a raillé la volonté de son rival PS de retirer le mot "race" de la Constitution, ainsi que son souhait de modifier le dispositif des Zep et Zup. "Et voilà maintenant que c'est le mot ‘zone' qui doit disparaître parce qu'il sonne mal comme si en faisant disparaître le mot on faisait, d'un coup de baguette magique, disparaître les difficultés qui se concentrent dans certains quartiers !", a ironisé M. Sarkozy. "Supprimons donc le mot ‘pauvreté' et il n'y aura plus de pauvres !", a-t-il lancé.

Lu sur TF1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !