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Nicolas Sarkozy : "si je réussis", Fillon et Juppé "ne pourront plus me rattraper"
©Reuters

La bataille commence

Les hostilités entre Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy ont débuté après l'annonce de l'ancien chef de l'Etat de vouloir changer son parti.

Il revient déterminé. Après avoir officialisé son retour en politique ce vendredi, et à quelques heures de son interview télévisée sur France 2, prévue à 20h ce dimanche, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de dissoudre l'UMP. Dans un article paru dans le Journal du Dimanche, l'ex chef de l'Etat déclare vouloir mettre le cap sur 2017.  

"Je vais changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une rélève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes", a-t-il affirmé. "Si je réussis cette nouvelle formation, ils ne pourront plus me rattraper". L'ancien président critique notamment l'incapacité de son ancien Premier ministre à prendre les rennes de la droite après son retrait de la vie politique française en 2012.

A quelques heures de sa première prise de parole public depuis l'annonce de son retour, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne voulait "être agressif avec personne" et qu'il était "sans arrogance ni esprit de revanche". "Je n'annoncerai pas que je suis candidat à la présidentielle", a-t-il précisé, ajoutant que "ce sera un autre temps. L'étape d'aujourd'hui, c'est de remettre ma famille politique au travail".

Dans cette interview, Nicolas Sarkozy évoque par ailleurs les problèmes judiciaires de l'ancien premier ministre, de 1995 à 1997, condamné en 2004 à dix ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Ce à quoi Alain Juppé a rapidement rétorqué dans une interview sur Europe 1: "En matière d'ennuis judiciaires il vaut mieux ne pas se livrer à un match". La bataille des capitaines de l'UMP est donc bel et bien en marche. 

lu sur le JDD

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