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Myriam El Khomri : "J’irai au bout pour que le texte soit voté"
©REUTERS/Vincent Kessler

Obstinée

Mise au repos hier après "un accident domestique", la ministre du Travail assure qu'elle travaille "pour le bien commun."

A peine connue des Français, la voilà détestée par une grande partie des électeurs de sa famille politique. La pétition contre son texte, qui flirte avec le million de signatures, porte son nom. Myriam El Khomri n'a pas le choix, elle est devenue le symbole d'une réforme qui crispe la gauche et laisse la droite perplexe. Beaucoup présentent la jeune femme comme le "pantin" du duo Hollande-Valls, une obéissante qui remplira sa tâche jusqu'au bout. "Je serais une marionnette entre les mains du président de la République et du premier ministre ? C’est faux et irrespectueux par rapport au travail réalisé par nos équipes, et c’est une preuve de condescendance et d’inélégance" tranche-t-elle dans Le Monde. Et Manuel Valls de prévenir : "Myriam est solide, ne la sous-estimez pas, ce n’est pas un pantin."

Les mois qui viennent vont être compliqués tant la réforme est critiquée, notamment à gauche, qui la juge dictée par le Medef. "Si on avait suivi les exigences patronales, le contenu du texte aurait été tout autre" se défend la ministre. "Je sais que le calendrier électoral complique ma tâche, que les esprits sont échauffés et que l’opinion, à gauche, a été marquée par le débat sur la déchéance de la nationalité. Cela rend le dialogue encore plus difficile, mais je fais avec." Et de conclure : "Je travaille pour le bien commun, j’irai au bout pour que le texte soit voté."

Lu sur Le Monde

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