Mort d'Yvan Colonna : la commission d'enquête parlementaire pointe une série de défaillances et d'erreurs des autorités<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
La commission d'enquête parlementaire sur la mort d'Yvan Colonna à la prison d'Arles a dévoilé ses conclusions ce mardi 30 mai.
La commission d'enquête parlementaire sur la mort d'Yvan Colonna à la prison d'Arles a dévoilé ses conclusions ce mardi 30 mai.
©Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP

Défaut de surveillance

La commission a travaillé pendant six mois afin de comprendre les circonstances de l'agression mortelle dont a été victime Yvan Colonna, en mars 2022.

La commission d'enquête parlementaire chargée d'enquêter sur la mort du militant indépendantiste corse Yvan Colonna à la prison d'Arles en mars 2022 a dévoilé ses conclusions ce mardi 30 mai. La commission a rendu son rapport ce mardi qui révèle une série de "défaillances", d'"inactions" et d'"erreurs" de la part des autorités, selon des informations de France Info.

La commission a entendu 71 personnes durant ses six mois de travaux. Selon le rapport dévoilé ce mardi, la commission d’enquête relève "un défaut de surveillance" à la maison centrale d'Arles. Le rapport revient notamment sur les faits. Yvan Colonna est décédé des suites d’"une agression d'une extrême violence qui s'est prolongée de façon inexplicable". 

La commission s’interroge notamment sur la question du système de vidéosurveillance "paradoxalement étoffé mais totalement inexploitable le jour de l'agression".

Le rapport de la commission d’enquête parlementaire contient 29 recommandations, réparties en trois axes : la "réforme impérieuse" du statut de "détenu particulièrement signalé" (DPS), le "renforcement de la détection et de la surveillance des détenus radicalisés dangereux", et l'amélioration de la prise en charge de "ceux présentant des troubles psychiatriques".

Yvan Colonna avait été violemment agressé le 2 mars 2022 dans la salle de sports de la prison par Franck Elong Abé, un homme radicalisé de 36 ans condamné notamment dans un dossier terroriste. Yvan Colonna avait été condamné à une peine de réclusion à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998. Le militant indépendantiste était décédé trois semaines après son agression.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !