Mort d’Ariel Sharon : ses funérailles auront lieu lundi, les réactions se multiplient<!-- --> | Atlantico.fr
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Ce dimanche, les Israéliens se recueillent devant la tombe d'Ariel Sharon
Ce dimanche, les Israéliens se recueillent devant la tombe d'Ariel Sharon
©REUTERS/Ronen Zvulun

Hommages

Le cercueil de l’ancien Premier ministre israélien est exposé ce dimanche devant le Parlement afin que la population lui rende hommage.

Dans le coma depuis huit ans, Ariel Sharon est mort ce samedi à l’âge de 85 ans. L’ancien Premier ministre israélien a été qualifié de "héros" par les médias de son pays mais de "criminel de guerre" par les Palestiniens. Son décès a plongé Israël dans une atmosphère de deuil national, avant son enterrement lundi dans son ranch familial du sud du pays. Ariel Sharon a en effet souhaité y être inhumé aux côtés de sa deuxième épouse Lily. 

Concrètement, lundi, une cérémonie commémorative officielle sera organisée à la Knesset, avant des funérailles militaires en début d'après-midi. Le vice-président américain Joe Biden, ainsi que l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, émissaire du Quartette pour le Proche-Orient, et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, en visite officielle au même moment, participeront à l'hommage officiel au Parlement. En attendant, les Israéliens étaient invités, ce dimanche, à s'incliner devant son cercueil exposé face à la Knesset, le Parlement israélien.

L’annonce de la mort d’Ariel Sharon a suscité de nombreuses réactions à travers le monde. Ainsi, pour Barack Obama, Ariel Sharon a "consacré sa vie à l'Etat d'Israël". "Nous restons attachés à une paix durable et à la sécurité pour le peuple d'Israël, y compris par notre engagement en faveur de l'objectif de deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité", a aussi affirmé le président américain. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a pour sa part salué "le courage politique et la détermination dont il a fait preuve en appliquant la décision douloureuse et historique de retirer les colons et les soldats israéliens de la bande de Gaza" en 2005.

"Ariel Sharon est une des personnalités les plus significatives dans l'histoire d'Israël et, en tant que Premier ministre, il a pris des décisions courageuses et controversées en vue de la paix", a réagi le chef du gouvernement britannique David Cameron. Pour le président français François Hollande, il a été "un acteur majeur dans l’histoire de son pays", qui "a fait le choix de se tourner vers le dialogue avec les Palestiniens".

Enfin, chancelière allemande Angela Merkel a relevé que ce "patriote israélien" avait, "par sa décision courageuse de faire retirer les colons israéliens de la bande de Gaza, (...) fait un pas historique (...) vers une solution (impliquant l'existence) de deux Etats".

En revanche, les dirigeants palestiniens ont déploré que l'ex-Premier ministre israélien n'ait pas été traduit en justice pour ses "crimes". "Sharon était un criminel, responsable de l'assassinat d'Arafat, et nous espérions qu'il comparaisse devant la Cour pénale internationale (CPI) en tant que criminel de guerre", a déclaré Jibril Rajoub, un haut responsable du Fatah, le mouvement du dirigeant historique palestinien.

Lu sur RTL.fr

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