Mort d'Abou Zeid, l'un des chefs d'Aqmi au Mali : l'Elysée confirme<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'ADN prélevé sur un cadavre présenté comme celui d'Abou Zeid confirmerait le décès du chef au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L'ADN prélevé sur un cadavre présenté comme celui d'Abou Zeid confirmerait le décès du chef au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
©Capture d'écran

L'ADN a parlé

L'Elysée a confirmé ce samedi qu'Abou Zeid a bien été tué lors des opérations menées par les armées française et tchadienne au nord du Mali.

La nouvelle a été confirmée ce samedi à la mi-journée par l'Elysée. Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a bien été tué lors des opérations menées par les armées française et tchadienne au nord du Mali. "Le président de la République confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeïd survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au Nord du Mali, à la fin du mois de février", indique l'Elysée dans un communiqué.

Cette information avait dans un premier temps été communiquée par Le Monde. D'après le quotidien, qui tient ses informations "de source officielle", la confirmation est venue d'Algérie il y a quatre jours. Des soldats français avaient effectué des prélèvements sur le corps d'un homme portant l'arme personnelle d'Abou Zeid. "Alger disposait de fragments d'ADN familiaux qui ont permis à la demande de Paris, par recoupement, d'identifier formellement l'homme", explique Le Monde.

Depuis le mois de février, l'incertitude régnait sur le sort du jihadiste, rappelle France TV info. Un haut responsable américain avait jugé l'information concernant sa mort "très crédible" et le Tchad avait même affirmé qu'Abou Zeid avait été abattu par ses soldats. L'Elysée s'était de son côté refusé à tout commentaire.

De son vrai nom Mohamed Ghedir, l'Algérien Abou Zeid, 45 ans, est considéré comme l'un des chefs les plus radicaux des groupes islamistes du nord Mali, soupçonné notamment de la prise en otages de nombreux occidentaux, rapporte l'AFP. Petit et maigre, il est apparu pour la première fois en 2003 lors du spectaculaire enlèvement dans le grand sud algérien de 32 touristes européens par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d'Aqmi.

Ancien trafiquant devenu islamiste radical dans les années 1990 en Algérie, il est notamment soupçonné d'être responsable de l'enlèvement au Niger du Britannique Edwin Dyer, exécuté en juin 2009. Il serait aussi responsable du rapt en septembre 2010, toujours au Niger, de cinq Français, un Malgache et un Togolais sur un site d'uranium exploité par le groupe français Areva. Quatre de ces Français sont toujours aux mains d'Aqmi. Pendant l'occupation du nord du Mali par les groupes islamistes, Abou Zeid a été vu à Tombouctou et à Gao.

Lu sur Le Monde.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !