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Montebourg demande à François Hollande de ne pas se présenter à un nouveau mandat
©REUTERS/Bertrand Guay/Pool

Par pitié

"La gauche pourrait être éliminée du second tour", explique l'ancien ministre de l’Économie.

Ce mardi 23 août, sur BFMTV et RMC, Arnaud Montebourg, fraîchement déclaré candidat à l'élection présidentielle, a exprimé son souhait de voir François Hollande renoncer à y prendre part. 
"Nous risquons un 21 avril puissance 20"
"Je lui ai dit qu'il fallait qu'il prenne la décision qui s'impose", rappelle-t-il. En effet, lors de son discours de Frangy-en-Bresse, il avait déjà exprimé ses doutes quant à la pertinence d'une nouvelle candidature de François Hollande. "Mais quelle est la décision qui s'impose, qu'il ne soit pas candidat?", l'interroge Jean-Jacques Bourdin. "Je crois que vous avez deviné mes pensées", répond le candidat socialiste. "J'écoute les Français, je vis au milieu d'eux, travaille avec eux, je vois quand même la colère très présente, l'inquiétude aussi et l'absence d'espoir", poursuit-il.
Inquiet pour l'avenir de sa famille politique, Montebourg craint qu'en cas de candidature de François Hollande, la gauche ne subisse à nouveau une exclusion du scrutin dès l'issue du premier tour de l'élection, comme au soir du 21 avril 2002 lorsque la défaite de Lionel Jospin avait laissé place à un face à face Jacques Chirac - Jean-Marie Le Pen. "Je pense que le moment est venu d'assurer le renouvellement des projets des hommes, des femmes et de le faire maintenant, sinon nous risquons un 21 avril puissance 20", affirme t-il.

Il reste toutefois optimiste et "pense qu'il est possible de battre Nicolas Sarkozy".  Cependant, selon lui "on ne peut pas battre Nicolas Sarkozy avec la faiblesse issue d'un bilan quinquennal". Sûr de lui, le candidat a déclaré : "Je me présente devant les Français et j'essaie de les convaincre de la pertinence des propositions et du chemin alternatif que propose le projet France".

Valls accuse Montebourg d'être une menace pour la gauche
Si Montebourg s'inquiète de voir le président faire échouer son parti, l'accusation est la même dans le camp gouvernemental à l'encontre du frondeur. Dans un entretien accordé à l'Express ce mardi, le premier ministre Manuel Valls a indiqué "que la gauche devait être consciente qu'elle pouvait être éliminée dès le premier tour". Il a ensuite adressé un message en filigrane à Arnaud Montebourg: "Je ne contesterai à personne le droit de se lancer. Mais chacun doit réfléchir au rôle qu'il entend jouer".
Lu sur Le Figaro

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