Montebourg appelle les électeurs de droite à voter pour lui pour battre Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nadine Morano a apporté son soutien à François Fillon.
Nadine Morano a apporté son soutien à François Fillon.
©Reuters

Les réactions de la matinée

Arnaud Montebourg, Didier Guillaume (PS), Nathalie Kociusko-Morizet et Nadine Morano se sont exprimés au matin du débat du second tour des primaires entre Alain Juppé et François Fillon.

Arnaud Montebourg était ce matin l'invité de RTL. Il a qualifié la victoire de François Fillon de "choix de la radicalité". Une radicalité que le candidat lui-même assumerait dans la référence qu'il fait à Margaret Tatcher. Il a cité Alain Juppé pour évoquer "la brutalité sociale" des mesures économiques de François Fillon. Il s'agit selon lui d'un programme d'austérité avec de fortes baisses dans les dépenses publiques qui reviendrait à mourrir guéri. L'autre angle d'attaque de Montebourg a été de qualifier François Fillon de défenseur des classes supérieures notamment par sa proposition de supprimer l'ISF. Pour la primaire de gauche à venir, Arnaud Montebourg a laissé entendre que les électeurs de droite étaient bienvenus pour soutenir sa candidature afin de faire perdre François Hollande, lequel, dit-il, ne peut bâtir une campagne au vu de l'échec de son quinquennat.  

Au micro de France Inter, Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré que son appel à voter Juppé avait été fait pour des raisons idéologiques, sur une ligne progressiste, et non pas pour un choix de carrière, fustigeant ainsi indirectement ses anciens concucrents ralliés à François Fillon. Interrogée sur les mots échangés entre Alain Juppé et François Fillon, elle estime que la brutalité de l'entre deux-tours est un classique politique.

Le sénateur PS Didier Guillaume a lui aussi réagi à la primaire de la droite, sur le plateau de télévision du journal l'Opinion. Il a parlé d'un "succès immense" avec ses quatre millions d'électeurs. Il l'a expliqué par la double motivation qui aurait poussé les électeurs : à la fois choisir le candidat des Républicains à l'élection présidentielle et battre la gauche. Il estime qu'un million d'électeurs serait un score suffisant pour parler de réusite concernant les primaires de la gauche. Il a conseillé à la gauche d'éviter l'anti-fillonisme primaire aprsès l'anti-sarkozisme primaire, sans quoi "je donne peu cher de notre peau" a-t-il dit.

Nadine Morano était, elle, l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC / BFM TV. Elle a indiqué qu'elle soutenait François Fillon pour le second tour des primaires, rappellant qu'elle avait été son ministre et estimant qu'il défend "les vraies valeurs pour la France". Elle a ajouté qu'elle aurait trouvé '"élégant" qu'Alain Juppé, arrivé second avec 16 points de retard sur François Fillon, se retire.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !