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Montebourg : "On ne sait plus ce qu'est le Parti socialiste et les Français sont perdus"
©Reuters

Regret

L'ancien ministre du Redressement productif était l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFM Politique dimanche midi. Il a expliqué ce que recouvre son "Projet France".

Invité dimanche midi d'Apolline de Malherbe, Arnaud Montebourg s'est exprimé au sujet de son "Projet France". L'ancien ministre du Redressement productif a précisé que "son projet est socialiste, mais pas seulement". Puis à propos de sa formation politique: "Je rêverais que le Parti socialiste fut différent. On ne sait plus trop ce qu'il est, et les Français sont perdus". Quant à la primaire à gauche, Montebourg n'exclut pas d'y participer tout en ménageant le suspense sur sa participation: "Mon réflexe est d'aller à la primaire (...) mais je souhaite un débat loyal."

Il a ensuite loué certaines de ses actions. "On s'est beaucoup moqué du ministre que j'étais, mais je suis très fier du 'made in France' qui est devenu un mouvement de société. (...) Les Français choisissent la France" en achetant français. "J'ai laissé à Bercy (ministère de l'Economie, NDLR) une boîte à outils, qui est restée fermée pendant deux ans", déplore-t-il en revanche.

"Un septennat non renouvelable"

Il a également développé son programme : "Je propose que des citoyens tirés au sort évaluent les lois"; Il voudrait " faire entrer les citoyens dans le système politique". Pour cela l'ancien ministre, propose une refonte globale des institutions. Il  prône ainsi un "septennat non renouvelable", serpent de mer de la réforme constitutionnelle. Pour Arnaud Montebourg, la concomitance de l'élection présidentielle avec les législatives est aussi un "problème".

En ce qui concerne l'Europe,  il ne veut pas en sortir et "n'est pas favorable à un référendum sur le sujet". Pour autant, "on ne peut plus accepter n'importe quoi" de la part de Bruxelles, s'insurge-t-il. "Ce sera une guerre de patience" prédit-il, affirmant que cette position correspond à "ce que les Français veulent".

"Macron ne peut pas se définir par une double négation"

Arnaud Montebourg, s'est également exprimé à propos d'Emmanuel Macron en louant son "courage" "Il a le mérite d’avoir des idées, qui ne sont pas les miennes, mais il les tient. Il faut juste qu'il exprime ses désaccords (avec François Hollande), parce que je ne les ai pas compris pour l'instant! (...) J'ai beaucoup reproché à François Hollande d'avoir trop laissé faire".

Par ailleurs, il n'a pas oublié de formuler quelques reproches : "Emmanuel Macron ne se dit ni de droite, ni de gauche. On ne peut pas se définir par une double négation. Moi, on sait qui je suis".

lu sur BFMTV

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