Microsoft : une amende de 561 millions d'euros imposée par Bruxelles<!-- --> | Atlantico.fr
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Le géant des logiciels épinglé par Bruxelles
Le géant des logiciels épinglé par Bruxelles
©DR

Le mauvaise élève

Le commissaire européen chargé de la concurrence a épinglé le géant des logiciels en lui infligeant une grosse sanction financière pour cause de violation de ses engagements de 2009.

Depuis une quinzaine d'années, le bras de fer n'en finit pas entre l'entreprise américaine et l'instance européenne. L'amende infligée par les gardiens de la concurrence ne fait que rappeler cette bataille interminable. Au total, l'entreprise de Steve Ballmer a déjà payé plus de 1,6 milliard d'euros pour différentes condamnations sans compter les frais d'avocats.

L'enjeu cette fois-ci ? Joachin Almunia reproche à Microsoft de n'avoir pas tenu les engagements pris en décembre 2009 pour mettre un terme à la vente liée de son logiciel de navigation sur Internet, Internet Explorer, et de son système d'exploitation, Windows. Un accord à l'amiable que le fabricant de logiciels n'aurait donc pas respecté bien qu'il lui ait permis d'éviter à l'époque des sanctions. Microsoft avait promis de ne pas empêcher la concurrence en proposant à ses clients un large choix entre différents logiciels de navigation.

Mais selon l'enquête ouverte en juillet 2012 par la Commission européenne, cet accord n'aurait jamais été honoré. L'entreprise américaine n'aurait donc pas tenu ses engagements auprès de 15 millions de clients depuis février 2011, selon Bruxelles. En juillet 2012, le commissaire avait laissé entendre que la société avait même menti : "bien que Microsoft a soumis un rapport à la Commission en décembre 2011, affirmant que cette fenêtre multichoix était toujours présente, nous avons reçu des indications par des parties tierces selon lesquelles il ne s'était pas plié à ses engagements depuis février 2011". Pour Joachin Almunia, ce comportement doit entrainer de "sérieuses suites".

Pourtant dès l'ouverture de l'enquête Microsoft a reconnu avoir "failli à ses obligations". Le groupe s'était "excusé", et avait mis en avant une "erreur technique" dans l'équipement de certains produits. Un argument  jugé peu convaincant à Bruxelles. Pour Joachin Almunia, le non-respect des engagements négociés afin d'éviter une condamnation pécuniaire "ne s'était jamais produit auparavant".

Lu sur Le Monde.fr

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