Mélenchon : le président du Parti de Gauche ironise sur Cahuzac<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Luc Mélenchon a critiqué "la tendresse" à l'égard de Jérôme Cahuzac
Jean-Luc Mélenchon a critiqué "la tendresse" à l'égard de Jérôme Cahuzac
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Deux poids deux mesures

L'ancien candidat à la présidentielle a regretté que les syndicalistes poursuivis en justice ne reçoivent le même soutien de la part des hommes politiques.

Deux poids deux mesures ? C'est ce que critique Jean-Luc Mélenchon (PG), qui a ironisé jeudi sur "une tendresse" générale qui s'exprimerait à l'égard du ministre PS démissionnaire Jérôme Cahuzac. Un comportement qui contraste, selon lui, avec la sévérité avec laquelle sont traités les syndicalistes poursuivis en justice.

"Il y a une espèce de tendresse pour lui", qui est "un suspect de fraude fiscale et de détournement", que "je n'ai pas entendue lorsqu'il était question d'amnistie des syndicalistes", s'est ainsi insurgé le coprésident du Parti de gauche sur France Info. Pour lui les seconds étaient "les pelés, les galeux, ils menaçaient l'ordre", a insisté l'ex-candidat à la présidentielle alors que pour Cahuzac "c'est l'inverse, c'est le pauvre homme, on comprend, et merci". Une tendresse qui ne serait pas méritée puisqu'il "a saigné la France à blanc quand il était le ministre du Budget".

"Je ne veux pas dire qu'il est coupable, je n'en sais rien, je ne suis pas juge", a-t-il souligné. "Je pense que Cahuzac doit être intimement convaincu que tout ça est normal", c'est-à-dire la "situation où, voilà, je passe du gouvernement à une agence de conseil des boîtes de pharmacie". Et le responsable politique de décrire ce qui, pour lui, est le comportement de ce qu'il appelle "les élites de ce pays" : "C'est ce que font une quantité considérable des élites de ce pays, qui trouvent donc choquant qu'on le leur reproche. Après tout, ouvrir des comptes à l'étranger, où est le problème ? Il y a des centaines qui le font", a ironisé Jean-Luc Mélenchon.

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