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Mayotte : Annick Girardin annonce des mesures de sécurité dans un climat très tendu
©ORNELLA LAMBERTI / AFP

Calmer le jeu

La visite de la ministre des Outre-Mer a lieu dans un contexte de violence généralisée.

Une série de mesures pour calmer les tensions. Alors que Mayotte est aux prises avec une vive contestation sociale depuis le 20 février dernier et que la violence gangrène l'île, Annick Girardin, arrivée ce lundi, a souhaité rassurer au cours d'une conférence de presse, à Petite-Terre. La ministre des Outre-mer a souligné être "bien là pour dialoguer". Et d'ajouter : "Le gouvernement par ma présence tend la main aux élus qui n'auraient pas encore décidé de venir dialoguer avec moi".

Elle a confirmé le maintien sur le territoire, jusqu'à la fin de l'année scolaire, de 60 gendarmes supplémentaires de l'escadron de gendarmes mobiles. Ces renforts sont arrivés début mars. Par ailleurs, le demi-escadron de gendarmes mobiles affecté au renfort de la gendarmerie départementale depuis 2016 est pérennisé, et une brigade de gendarmerie nationale est créé à Koungou. Dans les colonnes du site de franceinfo, la ministre a également évoqué "la création d'un état-major opérationnel de lutte contre l'immigration".

Les Mahorais sont confrontés à une immigration massive en provenance des Comores voisines, où le niveau de vie est inférieur à celui de Mayotte. Sur BFMTV, Annick Girardin a déclaré que "Mayotte est une terre d'accueil mais elle a beaucoup trop accueilli et l'État n'a pas suffisamment, jusqu'à aujourd'hui, été aux côtés des Mahoraises et des Mahorais pour répondre à ces besoins de lutte contre l'immigration illégale mais aussi de sécurisation de l'espace public".

Lu sur BFMTV

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