Marseille : un "groupuscule néo-nazi" démantelé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Marseille : un "groupuscule néo-nazi" démantelé
©

Danger public

Trois hommes connus pour avoir fréquenté des groupes de skinheads ont été mis en examen vendredi à Marseille.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est félicité vendredi dans un communiqué du démantèlement d'un groupuscule néo-nazi par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille.

Suite à l'interpellation mercredi de 11 personnes dans huit départements, dans le cadre de cette enquête ouverte pour "association de malfaiteurs, acquisition, détention et cession d'armes en bande organisée et participation à un groupe de combat", trois hommes appartenant à "un groupuscule néo-nazi diffusant des messages à caractère xénophobe" ont été mis en examen vendredi à Marseille, a-t-il indiqué.

Lors des perquisitions, "onze armes d'épaule, 2 revolvers gomme-cogne, 28 armes blanches, des gilets pare-balles, des casques lourds, plusieurs drapeaux et objets nazis ont notamment été découverts" indiquent le communiqué. Ce type d'armes n'est pas soumis à un permis de détention d'armes.

Selon le parquet de Marseille, ces individus "se revendiquant ouvertement d'extrême droite" gravitaient "autour d'une association culturelle qui organisait des concerts avec des groupes français et étrangers de cette mouvance".

Le parquet indique que les trois personnes mises en examen et placées sous contrôle judiciaire sont des personnalités connues pour avoir fréquenté des groupes de skinheads ou l’organisation étudiante d’extrême droite GUD.

Pour le délit de "participation à un groupe de combat", c'est-à-dire la participation à une association hiérarchisée et armée, les suspects risquent trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Lu sur 20 Minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !