Marion Maréchal-Le Pen éclaboussée et insultée lors d'un meeting, le Front national porte plainte

Alors qu'elle rencontrait une quarantaine de sympathisants à Guillestre, une commune des Hautes-Alpes, Marion Maréchal Le Pen a été prise en grippe par 150 opposants venus manifester contre le FN le 17 septembre dernier. Lorsque la députée du Vaucluse est sortie du bâtiment, celle-ci aurait été éclaboussée et insultée. "On peut autoriser une contre-manifestation mais on le fait dans un cadre qui assure la sécurité des personnes qui viennent participer et on n’organise pas un concert pour encourager cette contre-manifestation" a déclaré Marion Maréchal-Le Pen à France 3.

Face à cet incident, le Front national a "déposé plainte contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés, ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d’ordre public, de sécurité et de salubrité à l’encontre du maire". Selon le FN, des agents de sécurité du parti auraient également été "physiquement agressés à l’aide de bâton, de jets de projectiles divers, de liquide et de peintures au goudron. Des véhicules ont été dégradés".

Bernard Leterrier, le maire écologiste de la commune, conteste cependant les allégations du Front national et affirme que la députée a fait "une sortie inopinée au milieu des manifestants, ce qui a provoqué une bousculade mais pas de violence. Toutes les règles de sécurité ont été respectées par la mairie". Le lendemain, Marion Maréchal-le Pen a publié une lettre ouverte adressée à Bernard Cazeneuve l'interrogeant "sur les moyens mis en œuvre pour assurer la sécurité des personnalités politiques du FN".