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Les confessions 
de Marine Le Pen
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Portrait

La présidente du Front national évoque sa famille et son enfance dans un article très détaillé du New York Times.

Marine Le Pen chercherait-elle à briser son image de femme glaciale et abrupte ? Dans un article fleuve qui lui est consacré dans l'édition du New York Times du 29 avril, la présidente du Front national évoque des épisodes peu connus de sa vie : les railleries dont elle a été victime dans son enfance, le divorce de ses parents, ou encore l’explosion qui a failli lui couter la vie, à l’âge de 8 ans.

Marine le Pen a ramené le Front national sur le devant de la scène politique française. Et fait peur à Nicolas Sarkozy, explique le New York Times, qui l'a rencontrée, mi-mars.  "Son regard est dur comme l’acier, mais ses yeux sont rieurs. Sa voix profonde, avec son grincement de fumeuse, empreinte d’autorité", peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Elle y est présentée comme la véritable antithèse du chef de l’État. Quand Sarkozy se montre sophistiqué, elle tend vers la simplicité. Quand il emploie un discours politicien, elle parle franc…

20 kilos de dynamite

Le New York Times a creusé le passé de la femme politique qui fait certainement le plus parler d'elle en France et en Europe. "Quand je lui demande de citer un évènement de son enfance qui l’a formée, elle répond ‘20 kilos de dynamite’", rapporte le journal. En 1976, elle a 8 ans lorsqu’une bombe, visant l’appartement parisien de la famille Le Pen, explose alors qu’elle dort.  "J’ai réalisé que la politique pouvait vous couter la vie", explique-t-elle. 

"Ses deux sœurs et elles ont grandi dans une atmosphère de peur et d’intimidation, raillées par les autres enfants et dédaignées par les enseignants", rapporte également le New York Times. "Notre enfance a été marqué par un sentiment d’injustice à propos de notre père", affirme Marine Le Pen. "Nous étions victimes de nombreuses formes d’attaques" confirme quant à elle sa sœur, Yann Maréchal.

Zone d'ombre au tableau : la mère

Le quotidien dresse le portrait d'une famille atypique, qui entretient un sens aigu du patriotisme et une haute idée de l'État français. Les trois filles Le Pen sont devenues des fidèles du parti. Marine et sa sœur "on toujours vécu comme des jumelles", apprend-on. Elles vivent ensemble, avec leurs enfants respectifs.

Zone d'ombre au tableau : la mère, qui a quitté la famille pour le biographe du père. Quelque temps plus tard, elle pose quasiment nue pour Playboy et affirme aux journalistes que Jean-Marie le Pen voue une haine sans bornes aux juifs, et surnomme Hitler "Oncle Dolphie", en privé. Marine ne reparlera pas à sa mère pendant quinze ans.

Lu sur The New York Times

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