Marine Le Pen annonce qu’elle ne « souhaite pas être Première ministre » mais qu’elle vise l’objectif d’une victoire du RN à l'élection présidentielle de 2027<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Marine Le Pen s'est confiée à la rédaction du JDD.
Marine Le Pen s'est confiée à la rédaction du JDD.
©Thomas SAMSON / AFP

Spectre de la dissolution

Dans un entretien accordé au JDD, l'ancienne présidente du Rassemblement National s’est confiée sur les ambitions de sa formation politique et sur ses projets pour les futures échéances électorales.

Alors que Jordan Bardella vient d’être élu président du Rassemblement National, Marine Le Pen a accordé un entretien à la rédaction du Journal du Dimanche. Marine Le Pen a notamment précisé qu’elle « ne souhaite pas être Première ministre ». L'ancienne présidente du RN reste déterminée à remporter la future élection présidentielle.  Selon elle, « cela ne passe pas par la case Matignon. Si je décide - ce qui n'est pas encore le cas - d'être à nouveau candidate - d'être à nouveau candidate à l'élection présidentielle en 2027, ce sera pour présider le pays. Pas pour le gouverner ».

Selon elle, « le moment venu » pour présenter sa candidature « n'a pas encore sonné ».

Marine Le Pen a indiqué dans cette interview qu’elle ne craignait pas la menace d'une dissolution brandie à plusieurs reprises par Emmanuel Macron en cas de blocage du parlement :

«Si le Président utilise cet argument comme une menace, elle ne nous fait absolument pas peur. Nous pourrions en ressortir beaucoup plus puissants qu'aujourd'hui, voire en capacité d'avoir un Premier ministre », a-t-elle indiqué, en précisant « qu'il y a assez de talents au RN » pour briguer le poste de Matignon.

Marine Le Pen souhaite continuer à s’engager dans la bataille parlementaire :

« Je vais mettre à profit cette nouvelle position pour élargir l'influence de nos idées ».

Elle écarte aussi dans cet entretien toute alliance avec Les Républicains, même en cas d'élection d'Eric Ciotti à la tête du parti :

« Pour qu'un parti fonctionne, il faut des idées et un leader. LR n'a ni l'un ni l'autre. Je vous rappelle leur résultat à la présidentielle : 4,8 % ».

Le JDD

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !