Marine Le Pen : "Valls 2 n'est qu'une illusion de changement"<!-- --> | Atlantico.fr
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Marine Le Pen a fait sa rentrée politique ce samedi
Marine Le Pen a fait sa rentrée politique ce samedi
©REUTERS/Philippe Wojazer

Critiques

La présidente du FN lors de son discours de rentrée s’est posée samedi en "capitaine" prêt à "tenir la barre" face aux "tempêtes" économiques, sociétales et politiques que traverse selon elle la France.

Les politiques rentrent au compte-goutte de leurs vacances. Ces derniers jours, les universités d'été des partis politiques se multiplient. C'est le cas notamment de la très agitée rentrée du Parti socialiste à La Rochelle. Mais ce samedi Marine Le Pen en faisait de même à Brachay, un village de Haute-Marne. A cette occasion, comme le relate Le Parisien, la présidente du FN s'est posée en "capitaine" prêt à "tenir la barre" face aux "tempêtes" économiques, sociétales et politiques que traverse selon elle la France.

"Si le peuple veut nous donner la barre, eh bien nous la tiendrons ! En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement", a assuré la députée européen, assurant que c'est à cette qualité que se reconnaît "un homme d'État". Et de certifier que son parti était "prêt à assumer toutes les responsabilités que le peuple nous confiera".

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Mais Marine Le Pen ne s'est pas arrêtée en si bon chemin. La présidente du FN s'est imaginée résidente de l'Elysée : "Je ne mentirai pas aux Français, ni avant, ni après mon élection. Je ne mentirai pas comme François Hollande sur le chômage ou Nicolas Sarkozy sur l'insécurité."

La dirigeante frontiste, qui dit croire à une dissolution de l'Assemblée nationale dans un délai assez rapide, se montre particulièrement virulente à l'encontre de ses adversaires politiques. D'un côté, elle s'en prend à la "prétendue opposition UMP", qu'elle compare à un "véritable radeau pourri à la dérive, sans projet ni tête, rongé par les guerres intestines d'ambition". De l'autre, elle critique un exécutif pris "dans une marche destructrice" et assure que le "gouvernement Valls II n'est qu'une illusion de changement". Et Marine Le Pen de conclure son discours en affirmant que le pouvoir "était nu, le roi François Hollande est nu, le prince Manuel Valls est nu".

Lu sur Le Parisien

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