Marine Le Pen : "Les prières de rue sont une occupation"<!-- --> | Atlantico.fr
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Marine Le Pen réitère ses propos sur les prières de rue
Marine Le Pen réitère ses propos sur les prières de rue
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Persévérance

La présidente du Front national a réitéré ses propos lui valant des poursuites. Elle pourrait voir son immunité parlementaire levée.

Marine Le Pen persiste et signe : les prières de rue sont pour elle une occupation du territoire. Pourtant visée par une procédure de levée de son immunité parlementaire, l’eurodéputée n’en a cure, comme elle l’a indiqué ce 1er juillet sur LCI. Le parlement européen doit lever ce mardi 2 juillet son immunité, ce qui pourrait amener Marine Le Pen à une mise en examen pour "incitation à la haine raciale".

Consciente que sa "levée d’immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS", cela ne lui pose "aucun problème". Pour elle, son délit consiste à "avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c’est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu’elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation".

Marine Le Pen est poursuivie par le parquet de Lyon, car une plainte avait été déposée à la suite d’un discours en décembre 2010 où la chef frontiste avait dénoncé "les prières de rues" de certains musulmans. Une "occupation, sans blindés ni soldats, mais une occupation tout de même".

La présidente du FN a également tenté d’ouvrir les yeux des Français, qui "feront une très grande différence entre taper dans la caisse, détourner de l’argent, l’escroquerie en bande organisée et être poursuivie pour un délit d’opinion". Elle faisait référence à l’affaire Tapie, plus que d’actualité. 

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