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Mariano Rajoy, acculé, laisse la place à Pedro Sanchez
©JAVIER SORIANO / AFP

Fin de règne

Le chef du gouvernement conservateur espagnol a reconnu sa défaite et souhaité bonne chance à son successeur, le socialiste Sanchez.

Affaibli par la condamnation de son parti dans une affaire de corruption, le chef du gouvernement Mariano Rajoy savait que son poste était en péril ce vendredi. En effet, alors que les yeux de toute l’Europe sont tournés vers l’Italie, l’Espagne traverse de son côté, elle aussi, une grave crise politique. Cinq députés du Parti nationaliste basque ont fait tout basculer hier quand ils ont déclaré leur intention de soutenir l’opposant socialiste Pedro Sanchez et ainsi lui permettaient d’atteindre les 176 sièges nécessaire pour renverser Rajoy… et prendre sa place. C'est désormais chose faite. Et c'est un changement de taille, puisque l’homme est au pouvoir depuis 7 ans. Cependant le scandale dans lequel le Parti Populaire, le parti de Mariano Rajoy, est trempé rend sa situation intenable. Son parti a en effet été reconnu coupable d’avoir mis en place un « système de corruption institutionnel » en manipulant les marchés publics.

Digne, Mariano Rajoy a donc reconnu sa défaite avant même qu'arrive le vote vendredi matin. Il s'est exprimé pour reconnaître sa défaite et remercier les Espagnols pour l'honneur qu'ils lui avaient fait de lui permettre de diriger l'Espagne. Il a aussi souhaité bonne chance à son successeur. 

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