Mariage homo à l’Assemblée : "nous sommes fiers de ce que nous faisons" déclare Christiane Taubira<!-- --> | Atlantico.fr
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L'Assemblée nationale a commencé ce mardi l'examen du texte sur le mariage pour tous.
L'Assemblée nationale a commencé ce mardi l'examen du texte sur le mariage pour tous.
©Reuters

Débat

Le débat sur la loi sur le mariage pour tous a débuté ce mardi dans l’hémicycle.

Les débats sur la loi sur le mariage pour tous ont commencé ce mardi à l’Assemblée nationale, et c’est la ministre de la Justice qui a ouvert le bal. Christiane Taubira est ainsi revenu sur l’histoire du mariage livrant un historique de l’institution. En présentant le projet de loi, la Garde des Sceaux a par ailleurs expliqué que "c'est un acte d'égalité. Il ne s'agit pas d'un mariage au rabais, il ne s'agit pas d'une ruse, pas d'une entourloupe, il s'agit d'un mariage avec toute sa charge symbolique, et toutes ses règles d'ordre public". Christiane Taubira lance également à l’opposition qu’"au nom d'un prétendu droit à l'enfant, vous refusez des droits à des enfants que vous choisissez de ne pas voir", assurant que "les couples homosexuels pourront adopter dans les mêmes conditions que les couples hétérosexuels". La ministre explique finalement que "nous sommes fiers de ce que nous faisons" tandis que les députés de gauche lui réservent une standing ovation, et que l’opposition fait entendre sa voix.

La ministre de la Famille Dominique Bertinotti prend finalement le relais déclarant notamment que "plus personne ne doit être clandestin dans sa famille, dans la société, dans la République". Elle assure que "la loi permettra la même reconnaissance et la même protection pour toutes les familles. Cette loi obéit à une vision généreuse de la famille, qui inclut au lieu d'exclure".

Après les deux ministres, place au rapporteur socialiste de la loi. Erwann Binet a en effet pris la parole faisant notamment le "vœu" que la droite et la gauche voteront ensemble le texte, avant de conclure qu’"il y a eu le temps du châtiment, il y eu le temps de la tolérance, il est venu le temps de l'égalité".

C’est finalement au tour de l’opposition de prendre la parole. Le député des Yvelines Henri Guaino, qui doit défendre une motion préalable de rejet pour rejeter purement et simplement le texte, commence ainsi par un "Monsieur le président... Euh, pardon ! Madame le président", Laurence Dumont ayant pris la place de Claude Bartolone au perchoir, avant de défendre la tenue d’un référendum, qu’il qualifie notamment d’"obligation morale". Henri Guaino assure que "quand une décision quasiment irréversible doit être prise, seul le peuple souverain a le droit de la prendre".

Lu sur Europe 1

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