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Manuel Valls sur la hausse des impôts : "Je pense que ce choix a pesé lourdement sur l'activité économique"
©Reuters

Mea Culpa

Le Premier ministre a reconnu, ce vendredi matin, l'erreur du gouvernement sur la hausse des impôts opérée au début du quinquennat de François Hollande, assurant qu'il ne referait pas la même chose s'il le pouvait.

Faute avouée, à moitié pardonnée. Manuel Valls a au moins reconnu l'erreur du gouvernement, ce vendredi matin sur la hausse des impôts opérée au début du quinquennat de François Hollande, assurant qu'il ne referait pas la même chose s'il le pouvait. "Il y a eu une augmentation de la fiscalité au cours de ces dernières années - je ne parle pas uniquement depuis 2012 - pour les entreprises comme pour les ménages, à peu près équivalents, 20 milliards entre 2010 et 2012, un peu plus de 20 milliards entre 2012 et 2014, qui a, je crois, crée une forme de rupture entre les Français et l'impôt", a déclaré M. Valls lors d'un débat organisé par le Club de l'Economie du quotidien Le Monde.

Et le Premier ministre de poursuivre : "Je pense que ce choix a pesé lourdement sur l'activité économique (...) et ça a été un choc fiscal pour les gens, ce qui explique beaucoup de la rupture entre cet exécutif et d'une manière générale les responsables politiques et les Français", a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir s'il le referait de la même manière, le Premier ministre a avoué : "Ah non, bien évidemment".

"Il y a eu (...) une hausse de la fiscalité sur les ménages, des seuils qui ont été extrêmement pénalisants pour les personnes âgées qui ne payaient pas l'impôt sur le revenu et qui ne payaient pas la taxe d'habitation, ou la taxe sur le foncier bâti ou la redevance, et qui sont rentrées dans l'impôt et ça a fait des dégâts considérables", a-t-il notamment reconnu, évoquant aussi l'augmentation de la fiscalité pour les classes moyennes.
Lu sur Le Figaro

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